
Quatrième de couverture :
Australie, 14 février 1900. L’été touche à sa fin. Les jeunes pensionnaires de Mrs Appleyard attendent depuis des mois ce pique-nique annuel, non loin de Hanging Rock. Revêtues de leurs mousselines légères, elles partent dans une voiture tirée par cinq superbes chevaux bais.
Après le déjeuner, les demoiselles s’assoupissent à l’ombre des arbres. Mais quatre d’entre elles, plus âgées, obtiennent la permission de faire une promenade. Enivrées par cet avant-goût de liberté, elles franchissent un premier ruisseau… puis disparaissent dans les hauteurs. Quand, tard dans la nuit, la voiture regagne le pensionnat, trois adolescentes manquent à l’appel.
Mon avis :
Généralement, lorsqu’on est en pension et qu’on part en pique-nique, c’est un moment dont on se souvient car on s’amuse, on bavarde sans limite, on plaisante… Bref, on rentre à la pension avec un sourire à s’en décrocher la mâchoire et avec des images qui nourriront les conversations pendant plusieurs semaines. Si les pensionnaires de Mrs Appleyard attendaient ce moment avec impatience, les pauvres ont bien déchanté par la suite… puisqu’elles ne rentreront pas toutes. Pour s’en rappeler, elles s’en rappelleront !
Une enquête a lieu et nous, lecteurs, nous attendons avec impatience de savoir ce qu’il s’est passé. D’autant plus qu’une jeune fille est retrouvée. Mais impossible de lui faire dire quoi que ce soit. Et là, c’est le drame ! On a envie de la secouer (« mais tu vas parler, oui ou m**** ?! »). Hum… bon… on se calme ! Parallèlement à cette recherche, nous assistons à la chute de la pension. Forcément, plus personne ne veut confier ses enfants à des gens qui ne savent pas les maintenir en sécurité.
J’ai adoré ce roman. On se pose des milliers de questions… et même une fois le livre refermé, votre esprit est toujours accaparé par cette histoire (j’en ai rêvé !). J’ai également apprécié ce fantastique en filigrane venant apporter de la matière à l’atmosphère. L’écriture est magnifique. Que demander de plus ?
Extrait :
Trois matins de suite, le public australien avait dévoré en même temps que des œufs au bacon les détails savoureux du Mystère des Collégiennes, comme on l’appelait dans la presse. Bien qu’aucune information supplémentaire n’eût été découverte, ni rien qui ressemblât à un indice – de sorte que la situation restait inchangée depuis la déclaration qu’avait faite Ben Hussey le samedi soir, concernant la disparition des jeunes filles et de leur maîtresse -, il fallait donner sa pâture au public. (P91)
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