Certains sont prêts à tout pour gagner de l’argent, y compris à risquer leur vie. D’autres s’amusent de n’importe quoi, et aiment se faire monter l’adrénaline par l’intermédiaire de leur téléviseur…
François Jacquemard, joué par Gérard Lanvin, décide de participer au jeu le plus cruel qu’il soit : Le Prix du danger. Les règles du jeu ? Rester vivant. Les épreuves sont bien évidemment de plus en plus dangereuses. Ainsi, la première consiste, pour Jacquemard et ses acolytes, à monter en hélicoptère avec un pilote qui sautera en vol. Aux différents candidats de se débrouiller pour poser leur engin sans s’écrabouiller. Mais comme Jacquemard y est arrivé et que la production ne compte pas lâcher l’argent pour autant, elle lui propose de continuer et de gagner un million de dollars. Pour cela, il devra échapper à cinq tueurs payés par l’émission…
J’ai trouvé ce film très juste. Je veux dire par là que les émissions de téléréalité qui prolifèrent font faire n’importe quoi… et l’on peut se demander à juste titre jusqu’où iront les joueurs et les téléspectateurs dans l’idiotie et l’horreur. En 1983, date de sortie du film, nous n’en étions pas encore à des gens qui se font enfermer dans une maison et des spectateurs-voyeurs qui regardent par le trou de la serrure ou à des opérations en direct. Cependant, la critique se voulait, déjà à cette époque, acerbe contre les jeux télévisés.
Yves Boisset s’est inspiré d’une nouvelle de science-fiction de Robert Sheckley, parue en 1958. Stephen King, sous son pseudonyme de Richard Bachman, prendra également cette source pour son livre, Running Man.
Ce film m’a fait penser à un roman d’Amélie Nothomb, Acide Sulfurique, qui avait fait polémique mais qui donnait à réfléchir sur la bêtise humaine. Cela fait froid dans le dos…
Moi aussi je veux gagner des tas de sousous, mais j’ai trop la trouille que pour faire ce genre de truc !
Je note le film que je ne connaissais pas. Toi aussi tu contribues à ce que je me couche moins bête au soir !
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J’en suis ravie ! 😉
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Et moi, je suis ravioli (ravie au lit). Oui, canicule aujourd’hui aussi, j’ai dû prendre un coup sur la tête 🙂
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Je confirme ! :-p
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hihihihi
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Nous étions encore bien loin de la télé réalité ét ceux qui ont écrit les scénarios encore pire, à cette époque ces situations étaient inimaginables et devaient rester de la science-fiction, maintenant C’est la réalité qui dépasse la fiction. Je me souviens que j’avais beaucoup aimé ce film mais il faut dire qu’à l’époque j’avais un petit faible pour Gérard Lanvin…😉
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Ce n’était pas tant de la science-fiction que ça car les scénaristes et le réalisateur voulaient déjà dénoncer les jeux télévisés de l’époque. Ils se sont projetés sur ce qu’il pourrait se passer et ils avaient bien raison.
Ah, Gérard Lanvin, la belle gueule du cinéma de l’époque ! 😉
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Ton blog me fait penser au livre de Dannemark « La véritable vie amoureuse de mes amies
en ce moment précis » qui raconte les histoires d’un groupe d’amis qui se réunit pour visionner des films ; un club ciné.
Sinon, je me rappelle ce film que j’avais trouvé angoissant.
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🙂 Merci Syl. C’est donc convivial.
Oui, pour être angoissant, il est angoissant !
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je me souviens que je l’avais bien aimé à l’époque (j’avais moi-aussi succombé au charme de Gérard Lanvin!!!) je vais essayer de le revoir avec l’œil critique de l’allergique primaire à la téléréalité que je suis…
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Tu verras, ça fait mal !
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Je n’ai vu ce film qu’u,e seule fois, ado, mais il m’a marquée et je m’en souviens très bien.
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Il marque !
Merci d’être passée sur ce blog.
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