Une bière à Firenzuola – Maurice Le Rouzic

Maurice Le Rouzic [XXe-XXIe s / France ; Nouvelles] Image

Fiche faite le 1er août 2012

Quatrième de couverture : 

Une bière à Firenzuola et autres nouvelles de Maurice Le Rouzic, recueil idéal pour échapper à la morosité, entraîne quiconque le savoure à travers la Croatie, l’Italie, l’île de Chypre, celle de Cuba, la Pologne, la République Tchèque, l’Angleterre, le Cambodge… La procession de pays enchante : les paysages défilent, les personnages se succèdent. Mais l’Histoire, toujours, vient se mêler aux décors colorés. De ce fait, Une bière à Firenzuola et autres nouvelles invite le lecteur à s’évader en voyageur éclairé, en homme conscient des autres et de ce qui l’entoure.

Mon avis :

On connaissait déjà la fameuse Invitation au voyage de Baudelaire (oh eh, on peut faire part d’un peu de culture de temps en temps, non ?! ), voici celle, beaucoup plus moderne, de Maurice Le Rouzic. D’ailleurs, si le poète offrait au lecteur sous le charme la vision d’un pays idyllique, ce n’est pas vraiment le cas ici et la première nouvelle du premier recueil, intitulée Tornade, donne le ton en plongeant le lecteur non pas dans la douceur et la volupté (on l’aura bien compris en voyant le titre) mais dans un Cambodge où les images négatives – car associées à la politique, à l’Histoire- affluent. Les textes suivants associent également géographie (on parcourt le globe) et appel aux réminiscences. Car c’est bien de cela qu’il s’agit ici. Le fil conducteur reste la mémoire, personnelle ou collective. Voilà qui est original mais surtout bien écrit et l’on pourra admirer cette plume digne que l’on s’y arrête dessus. Cette prose, que l’on peut qualifier de poétique, s’appuie sur des connotations artistiques : musique, peinture viennent ponctuer les textes et donner une ampleur d’autant plus grande à l’impact sur le lecteur. 

Le deuxième recueil, jouant avec les chiffres, est plus léger thématiquement parlant mais travaillé stylistiquement. L’auteur s’amuse à la manière d’un Queneau. Des exercices de style, donc, pour reprendre un titre éponyme, qui ne pourront qu’enchanter les lecteurs.

Je conseille vraiment la lecture de cet ouvrage afin de découvrir un passionné des mots, un virtuose de la prose qui ne manque pas de références culturelles. 

Extrait : 

Les couleurs de Vinci (Premier recueil)

Poggio a Calano

Enfin, l’azur éclatait dans un ciel printanier que les pluies des jours précédents avaient rincé, lessivé, essoré. Pas un seul nuage ne venait troubler la suavité de cette matinée d’avril. La voiture suivait le serpent des petites routes qui grimpaient, descendaient, contournaient les collines toutes de vert vêtues : du sombre, presque bleu, des cyprès à celui plus tendre des jeunes herbes. Çà et là, la tache ocre d’une villa ou d’une ferme avec son porche et son campanile rappelait que des hommes habitaient aussi ce paysage. Du sommet d’un des petits monts, Vincent aperçut, au loin, perché sur son éperon, ses tours fièrement et inutilement dressées vers le ciel, le village de San Gimignano aux ruelles certainement encombrées de touristes à cette époque de l’année.

Pour dire vrai, il s’était quelque peu perdu. Pas de GPS dans sa voiture de location. Une carte routière insuffisamment détaillée. Des panneaux indicateurs eux-mêmes hésitants. Tout s’était ligué pour qu’il sorte des sentiers battus et qu’il découvre la Toscane profonde. Il râlait aux intersections, nues de toute direction, ou en prenant le risque d’un périlleux demi-tour quand il s’enfonçait vers le sud alors qu’il aurait dû garder un cap nord nord-ouest comme aurait dit son cap-hornier de grand-père. Il ne regrettait rien cependant. Ses yeux se gavaient des couleurs qu’il croyait avoir perdues. (…)

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Pendant l’orage – Rémy de Gourmont

Fiche écrite le 11 mai 2013

Pendant l’orage ne relate pas une tempête… ou, du moins, pas le phénomène climatique. Rémy de Gourmont (1858-1915) nous propose ici une sorte de journal tenu pendant la Première Guerre Mondiale. A travers des petits chapitres très courts, mais intenses (on sent la « patte » du journaliste), il a voulu, selon Jean de Gourmont, son petit-neveu, faire comprendre l’état d’esprit dans lequel pouvaient se trouver les français à cette époque, et notamment ceux qui partaient au front. Pourtant, ce n’est pas vraiment ce que je retrouve en lisant ces courts écrits.

Alternant entre textes insouciants, mini-dissertations sur la littérature ou les arts, et réelle prise de conscience, Rémy de Gourmont donne l’impression d’être dans un rêve – devenant cauchemar au fur et à mesure – éveillé, même si cela est paradoxal. Il faut savoir que l’auteur, gravement malade en 1914, n’a pas été enrôlé. En revanche, il a vu tous ses camarades partir au front. Les événements terribles eurent un impact sur ce dernier qui regrettait de façon presque ironique l’absence de vie culturelle à cette période. Et c’est bien de cela dont il s’agit. L’auteur pleure sur ce vide qui l’anéantit. 

Ce journal montre à quel point Rémy de Gourmont était érudit. Il n’y a pratiquement pas un chapitre sans que ne soit mentionné un lien culturel. À découvrir  !

Extraits : 


L’Auxiliaire

30 octobre 1914.

C’était, avant la guerre, une position militaire sans éclat, mais de tout repos. L’auxiliaire, quel que fût son âge, était celui dont on n’a pas besoin. On le laissait donc vaquer paisiblement à ses affaires et, pourvu qu’il se présentât à certaines revues annuelles et même plus espacées, on se tenait pour satisfait. Cependant l’heure est venue où on a eu besoin de tout le monde et l’auxiliaire a été utilisé à toutes sortes de besognes, fort peu en rapport, la plupart du temps, avec ses occupations civiles. J’en connaissais un qui était professeur dans un lycée de province, myope, peut-être, mais robuste et de belle apparence. Mobilisé dès le premier jour, on le désigna pour l’emploi de fossoyeur et, depuis, mélancolique et sans gloire, à la suite des armées françaises, il creuse des tombes. J’allais dire que c’est une destinée shakespearienne, parce que je pensais à la scène d’Hamlet et du fossoyeur. C’est plutôt du Scarron ou du Lucien. C’est bien du Lucien, que la besogne qui est échue à un autre soldat auxiliaire, connu dans les lettres. Il fut soudainement mué en brûleur de café. Il fit ce que l’on voit faire dans les petites rues de Paris aux garçons épiciers : il tourne la manivelle parmi une odorante fumée. Cela dut lui paraître bien drôle les premiers jours. Je suis sûr qu’il pensait à Philippe de Macédoine devenu savetier aux enfers. Puis il languit à ce métier improvisé, devint malade, faillit mourir. Pauvre auxiliaire ! Un fusil, peut-être, lui eût mieux convenu.

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Nouvelles littéraires

14 décembre 1914.

Elles nous viennent maintenant des tranchées, des dépôts, des hôpitaux, des camps de prisonniers. Qui est mort, qui est blessé, qui est malade ? Le Bulletin des Écrivains, n° 2, répond à ces questions pour le mois qui vient de s’écouler. Il n’a pas été très meurtrier pour les lettres, d’où on peut en inférer qu’il a été le même pour l’ensemble des armées, malgré la fréquence des combats et la progression des lignes, mais il n’y a pas mal de blessés, quelques prisonniers et encore des disparus. Avec ces trois catégories, on ferait un excellent sommaire de revue ou de journal littéraire, on alimenterait une librairie. Que faut-il entendre par « disparus » ? On reporte toujours à cette liste le charmant du Fresnois. Hélas ! Quel espoir laisse-t-il encore ? Il est disparu depuis les premiers combats en Belgique. Serait-il blessé grièvement et prisonnier en Allemagne ? Triste perspective et c’est la meilleure. Il en est de même du jeune romancier Alain-Fournier. Cependant, son ordonnance aurait pu revenir sur le lieu du combat où il était tombé et reconnaître le corps. Il est donc peu permis, à moins d’une erreur inexplicable, d’avoir des doutes sérieux. Par prudence, les rédacteurs l’ont mis parmi les disparus. Ce serait une perte très sensible pour les lettres. En somme ce bulletin continue d’être un document très triste et très glorieux, quoique la gloire qui échoit à quelques-uns soit une gloire définitive et sans le lendemain qu’ils avaient rêvé. Mais les lendemains sont bien incertains et peut-être vaut-il mieux mourir en pleine force et en pleine jeunesse que d’en courir les risques. Il y a longtemps que les Anciens, si sages, avaient mis au premier rang des amis des dieux ceux qui meurent jeunes. Ce qui nous paraît une injustice du sort est peut-être un privilège. N’importe. Il est douloureux pour ceux qui le contemplent.

Les bonnes femmes – Goethe

Fiche faite le 20/06/2013

De Goethe, on ne connaît souvent qu’un roman : Les souffrances du jeune Werther. Pourtant, ce fut un écrivain prolixe qui se risqua à essayer tous les genres : roman, poésie, théâtre…

Les Bonnes Femmes est le titre d’une courte nouvelle parue en 1800. Elle met en scène un cercle, comme il pouvait en exister à l’époque. On médite sur la caricature. Certains ne comprennent pas à quoi cela peut servir. Puis, comme dans toute conversation, on se perd, on digresse et on passe à une discussion sur les chiens. Mais il y a bien un fil conducteur mine de rien puisque l’on considère dans ce club très sélect que les chiens sont la caricature des hommes. 

On pourra voir dans ce texte une certaine critique de la société de l’époque. En reprenant les prénoms rappelant les Précieuses et les Précieux du XVIIe siècle (Armidore, Arbon, pour ne citer qu’eux), on sent bien le parallèle qui peut être fait entre les salons d’un côté et les cercles de l’autre. On parle, souvent pour ne rien dire et, surtout, on se montre. Le paraître est roi, quitte à être ridicule aux yeux de ceux qui n’appartiennent pas à cette classe (si on peut appeler cela ainsi). Le thème traité est bien pauvre. Pourtant, les différents personnages semblent ne pas le remarquer. La conversation finira sur le rôle des femmes. Je me demande si cela n’a pas un rapport avec sa vie privée. En effet, à cette époque, Goethe subissait les foudres de ses contemporains pour s’être acoquiné avec Christiane Vulpius, femme qui, outre la sexualité débridée, savait tout faire. Les critiques n’y allèrent pas de main morte. Ainsi, Thomas Mann par exemple, la traita de « beau morceau de viande inculte ». Les caricatures allaient bon train. Voilà pourquoi je pense que cette nouvelle trouve ses sources dans la sphère privée de l’auteur.

Extrait :

SINCLAIR.
Ainsi donc le résultat de tous ces soins, de cet amour et de cette fidélité, fut la domination. Je voudrais bien savoir jusqu’à quel point on est fondé à soutenir que les femmes sont, en général, si jalouses de dominer.

AMÉLIE.
Voici déjà le reproche, qui arrive d’un pied boiteux derrière la louange !

ARMIDORE.
Dites-nous là-dessus votre pensée, bonne Eulalie : j’ai cru remarquer dans vos écrits que vous ne faites pas de grands efforts pour justifier votre sexe de ce reproche.

EULALIE.
En tant que ce serait un reproche, je voudrais que notre sexe l’écartât par sa conduite ; mais, en tant que nous avons aussi un droit à l’autorité, je n’aimerais pas à voir qu’il subît quelque atteinte. Si nous cherchons à dominer, c’est seulement comme créatures humaines : qu’est-ce en effet que dominer, dans le sens que nous donnons ici à ce mot, sinon déployer son activité à sa manière et sans obstacle, et jouir de son être autant qu’il est possible ? C’est là ce que l’homme grossier demande avec caprice, l’homme civilisé, avec une liberté loyale ; et peut-être cette tendance se montre-t-elle chez la femme avec plus de vivacité, uniquement parce que la nature, la tradition, les lois, semblent nous léser autant qu’elles favorisent les hommes. Ce qu’ils possèdent, il nous faut le conquérir, et les choses que l’on obtient par une lutte, on les garde avec plus d’opiniâtreté que celles dont on hérite.

SEYTON.
Cependant les femmes ne peuvent plus se plaindre : elles héritent, dans le monde actuel, autant et plus même que les hommes ; et je soutiens qu’il est aujourd’hui beaucoup plus difficile d’être un homme accompli qu’une femme accomplie. La maxime : « Il sera ton seigneur, » est la formule d’un temps barbare, bien éloigné de nous. Les hommes ne pouvaient se développer complètement sans accorder aux femmes les mêmes droits : tandis que les femmes se développaient, la balance restait en équilibre, et, comme elles sont plus susceptibles de développement, dans la pratique, la balance incline en leur faveur.

ARMIDORE.
Il n’est pas douteux que, chez toutes les nations civilisées, les femmes doivent, en somme, arriver à la prépondérance. Car, par une influence réciproque, l’homme doit s’efféminer, et il perd, attendu que son avantage ne consiste pas dans une force modérée, mais dans une force domptée ; si, au contraire, la femme emprunte quelque chose de l’homme, elle gagne ; car, si elle peut relever ses autres avantages par l’énergie, il en résulte une nature aussi parfaite qu’on puisse l’imaginer.

SEYTON.
Je ne me suis pas engagé dans des réflexions si profondes ; cependant j’admets, comme chose reconnue, qu’une femme commande et doit commander : aussi, quand je fais la connaissance de quelque dame, j’observe seulement où elle domine, car je suppose toujours qu’elle domine quelque part.

AMÉLIE.
Et vous trouvez ce que vous supposez ?

SEYTON.
Pourquoi pas ? Les physiciens et tous ceux qui s’occupent d’expériences ne sont pas d’ordinaire beaucoup plus heureux. Je trouve généralement que la femme active, née pour acquérir et conserver, est maîtresse au logis ; que la belle, d’une culture légère ou superficielle, domine dans les grandes assemblées ; que celle dont la culture est plus approfondie règne en petit comité.

AMÉLIE.
Ainsi nous serions divisées en trois classes.

SINCLAIR.
Toutes assez honorables, ce me semble, et qui d’ailleurs n’épuisent pas la matière. Il est, par exemple, une quatrième classe, dont il vaut mieux ne point parler, afin qu’on ne nous reproche pas encore que nos éloges finissent nécessairement par se tourner en blâme.

Le dictionnaire débonnaire : Chaperon

Martine, du blog Ecri’turbulente nous proposait cette semaine le mot Chaperon. Voici ma définition foldingue 🤪 :

Substantif masculin : Etymologie hispanique. En Espagne, le terme « cabrón » est utilisé couramment pour désigner un bâtard. Lorsque Charles Perrault écrivit sa version d’un petit personnage bravant les dangers de la forêt pour apporter à sa grand-mère du pain et du beurre, il l’intitula d’abord « L’enfant et le loup ». Face au succès grandissant, Perrault décida d’exporter son conte. Il employa un traducteur afin d’en faire la version espagnole. Mais l’homme en question n’était pas plus espagnol que Molière japonais. Lorsque le passage du petit pot de beurre et du pain arriva, Francis Bouducon se dit qu’un batârd, forme plus courte qu’un pain, entrerait mieux dans le panier de la gamine et le traduisit donc par l’insulte. Le conte fut un succès en Espagne mais pas pour de bonnes raisons. Les intellectuels ibériques se tapaient sur le bidon et hurlaient de rire en lisant la traduction et le texte devint, chez eux, « El Pequeñito Cabrón ». L’histoire de la traduction arriva aux oreilles de Perrault qui congédia Bouducon avec pertes et fracas mais qui, ne reculant devant rien pour quelques pièces, renomma son histoire « Le Petit Cabron rouge », se disant que son histoire débile ferait au moins recette grâce à la méprise du traducteur inculte. Le bouche à oreille déforma le terme et Cabron devint Chaperon. D’ailleurs, un chaperon, le vrai, celui qui surveille, n’est-il pas un bâ…. ? Les académiciens se penchent sur la question.

Saint-André en « Roussillon » – Jean Lavail

Fiche écrite le 03/09/2015

Saint-André de Sorède est un petit village niché au creux des Albères, entre mer et montagne. Il ne s’agit pas de mon village natal mais presque. En effet, après une naissance mouvementée et inattendue en région parisienne – quelle idée d’être une grosse prématurée ! -, j’ai tout d’abord habité à Cerbère, aux portes de l’Espagne, puis, à l’âge de 4 ou 5 ans, à Saint-André, que j’ai quitté à trente ans, travail oblige. C’est dire si je le connais ! Enfin, je le croyais du moins. Mais à la lecture de ce précieux ouvrage, je me suis aperçue qu’il n’en était rien et qu’en fait, je ne connaissais que le village « moderne ». Mais ce fut avant tout un grand monastère dont il ne reste à ce jour pratiquement plus rien si ce n’est l’église. Et les maisons se sont construites autour, au fur et à mesure.

Quel plaisir, à la lecture de ce document, de s’intéresser à la vie de nos ancêtres dans ce village dont je connais les rues, les quartiers mais dont j’ignorais toute l’Histoire. Je regrette d’ailleurs que rien ne soit mis en valeur par rapport à cela et que Saint-André en soit réduit à être un simple village de vignerons comme il en existe tant dans la région. Pourtant, quelques panneaux historiques pourraient transformer cette vision d’ensemble.

Ne cherchez pas un code ISBN sur ce livre. Jean Lavail, l’auteur, a voulu être un passeur d’Histoire, coûte que coûte. Et c’est avec ses propres deniers qu’il a fait imprimer ce livre qui, en plus d’être utile et enrichissant, est beau. Il est imprimé sur papier glacé, illustré par des photos en noir et blanc si ce sont de vielles cartes postales ou en couleur si ce sont ses propres photos. Je n’ai qu’un regret : qu’il soit trop court. Mais peut-être puis-je espérer une suite ? Saint-André de 1900 à nos jours… L’espoir fait vivre, après tout !

Extrait :

L’usage de désigner un lieu par un titre de sainteté s’est introduit vers la fin du VIe siècle en « Roussillon ».
Le nom d’un saint est en principe celui d’un apôtre du Christ, qui est de ce fait le saint-patron de la localité, commune.
Lors de la construction du village, ce fut le nom d’André, premier apôtre du Christ qu’on donna. Originaire de BETSAÏDE en Galilée, pêcheur de son état, André mourut en 65 après J-C à PATRAS en Grèce, en martyr sur une croix en forme de « X ». Le second nom est Saint-Sébastien.
Par la suite, on va lui adjoindre afin de le situer un mot en catalan : « de SUREDA » ; dû à la région de chênes lièges, sans qu’il y ait eu dépendance du village voisin qui porte ce nom – d’après la toponymie « SORÈDE ».