![Régine Pernoud [XXe s / France ; Essais] Image](https://image.jimcdn.com/app/cms/image/transf/dimension=247x10000:format=jpg/path/s02feb9fbea09edad/image/ie189df8b71629808/version/1389712382/image.jpg)
S’il y a bien un cliché qui perdure, c’est celui qui réduit, dans l’Histoire, le rôle des femmes à néant. Pourtant, nous savons, à l’aide de textes et de différentes études, que celles-ci avaient une place importante et que, très souvent, c’était leur avis que l’on prenait, même si on ne le criait pas sur tous les toits pour ne pas s’attirer la honte de ses congénères masculins. Et inutile aux machos de tout poil de venir aboyer ici ! Je suis loin d’être une féministe telle que nous les voyons à l’heure actuelle. Pour autant, il est toujours agréable, quand même, de lire ce genre de chose et de redorer le blason statut féminin.
Régine Pernoud livre tout d’abord un tableau socio-historique mettant en parallèle l’Antiquité et le Moyen Âge. Alors, je vais vous dire : le premier qui osera venir m’ânonner, la bouche en cœur, comme j’ai pu l’entendre (ou le voir) à plusieurs reprises, que les gens de l’Antiquité étaient plus civilisés que ceux de la période médiévale, je lui fais manger le livre, feuille par feuille (264 pages de papier bien épais, ça laisse à réfléchir !) La femme n’avait pas sa place dans la société gréco-romaine. Tout était géré à sa place, y compris ses biens et même parfois sa vie. Par qui ? Par le père puis par l’époux. Tout ceci va changer dès le haut Moyen Âge avec la christianisation et les Évangiles qui donnent à la femme un autre statut. Malheureusement, à partir du XVe siècle, on retrouve de l’intérêt pour l’Antiquité et son droit romain et… je ne vous fais pas un dessin… que pensez-vous qu’il arriva ? Il faudra attendre le XXe siècle pour que la femme puisse accéder à certains postes de l’institution.
En parallèle, l’Historienne nous fait découvrir ou redécouvrir des femmes ayant joué un rôle majeur dans leur époque : Clotilde, Geneviève, Radegonde ou encore Hildegarde de Bingen. Je laisse le mot de la fin à Régine Pernoud :
« Il n’était donc pas inutile de rappeler par le texte et par l’image la place tenue dans l’expression littéraire comme dans la vie artistique par les femmes de cette époque encore si mal connue que nous appelons le « Moyen Âge ». (P256)
Voilà qui est dit ! Merci 😃
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Avec grand plaisir ! 😄
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je ne connaissais pas merci de ta très bonne présentation, bien des femmes ont été extraordinaires depuis toujours mais tellement rabaissées, malmenées, ignorées etc….
alors même si c’est loin d’être parfait aujourd’hui oh que oui les femmes sont « là » maintenant au moins…
bisous
patricia
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C’est clair !
Bisous.
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tout à fait vrai (et fascinant, ce « moyen âge »!)
mais pourquoi faut-il tout le temps s’excuser à l’avance d’un « je ne suis pas féministe »?
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Peut-être parce qu’à force d’en faire des tonnes le mot n’a plus sa véritable signification à l’heure actuelle…
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J’aime beaucoup ta critique ! 😉
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Merci Martine ! 😘
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je ne l’avais pas noté (ou alors oublié) donc je vais réparer !!!
au fait, « La femme au temps des cathédrales » c’est d’elle également il me semble?
et j’ai approximativement où il se trouve dans ma pagaille 🙂
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Oui, la femme au temps des cathédrales, c’est bien d’elle aussi. 😉
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Et … au 21ème siècle, il reste du chemin à parcourir.
https://asimon.eu/blog/societe/lettre-a-un-misogyne/
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Oui !
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La femme au temps des cathédrales, c’est celui que j’ai lu, il y a fort longtemps
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Moi aussi d’ailleurs !
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Il est bon effectivement de rappeler quelle était la condition de la femme au moyen âge..par rapport à celle de l’antiquité et puis d’évoquer la place peu enviable qu’elle avait à la renaissance.
Merci pour ce texte Lydia
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Avec grand plaisir !
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