Gérard de Nerval

La folie de Gérard de Nerval 91216406
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J’aime beaucoup cet auteur que je n’ai découvert que tardivement. Il fut hanté par sa folie et ses crises, plus nombreuses chaque jour.

Apollinaire raconte dans La Vie anecdotique qu’on trouva un jour Nerval en train de promener un homard vivant qu’il tenait en laisse avec un ruban bleu… Ah oui, quand même !!! 

Bien évidemment, cette curieuse situation fit jaser dans tout Paris. Ce à quoi l’écrivain répondit le plus tranquillement du monde : « En quoi un homard est-il plus ridicule qu’un chien, qu’un chat, qu’une gazelle, qu’un lion ou toute autre bête dont on se fait suivre ? J’ai le goût des homards, qui sont tranquilles, sérieux, savent les secrets de la mer, n’aboient pas… »

Le pauvre homme se suicida à l’âge de 46 ans en se pendant à une grille, rue de la Vieille-Lanterne, près du Châtelet, à Paris. Il souffrait depuis 14 ans de troubles psychologiques se traduisant par des crises d’hallucinations et de délire.

Théophile Gautier et Arsène Houssaye payèrent pour lui une concession au cimetière du Père-Lachaise.

26 janvier 1855 : Suicide de Gérard de Nerval Nerval

Photo prise à Mortefontaine (Oise), le 23 janvier 2012. © L.B
C’est en ce lieu que Nerval passa son enfance. C’est l’origine de son nom de plume, le Clos de Nerval se situant tout près. 

Et voici la photo de sa dernière demeure.

nerval - Cimetière du Père Lachaise [Paris] Image

Photo prise le 29/02/2012
© L.B

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