Les Plumes chez Émilie : Rasséréner

Voici la liste des mots à insérer : Calmer, soutien, douceur, héroïque, patient, cool, grrr, méditation, maternel, modérer, embrouille, évasion, éveil. J’ai laissé « cool » de côté, il aurait été anachronique. Voici mon texte :

Le nouveau foyer

« Non, non, au secours !!! » Antoine avait fini par s’endormir dans son nouveau lit mais son sommeil était encore tout agité par ce qu’il avait vécu : l’incendie de la ferme.

– Calme-toi Toinou, tu es en train de faire un cauchemar !

Rosalie essayait, avec une douceur toute maternelle, d’apaiser son fils. Louis vint la rejoindre et lui passa son bras autour du cou.

– Alors, comment va mon petit patient ?

Antoine était dans un semi-éveil. Dans un brouillard, il perçut les deux personnes qu’il aimait le plus : sa mère et son sauveur.

– Le feu… la ferme… où suis-je ?

– La ferme a brûlé, Antoine, dit le médecin d’un ton qui frôlait la méditation, mais il faut modérer à présent la gravité des choses. Vous auriez pu, ta mère et toi, brûler vifs. Ce ne sont que des dégâts matériels. Il est normal que ton cerveau s’embrouille pour l’instant. Dans quelques temps, tu verras, tu iras mieux.

– Merci docteur ! Rosalie appréciait le soutien que lui apportait ce dernier. Vous avez été héroïque.

– Oh, c’est un bien grand mot Rosalie !

Louis rougissait. Il appréciait de plus en plus la présence de ces deux êtres malmenés par la vie.

– Grrr…

– Qu’y a-t-il Médor ?

Le docteur alla ouvrir la porte. Les villageois étaient venus demander des nouvelles des deux rescapés et apporter des provisions.

– Nous avons une bonne nouvelle : l’incendiaire a été attrapé. Il s’agit de Maurice Vialat. Après son évasion, il a mis le feu à plusieurs fermes pour se venger. Il est sous les verrous et sous bonne surveillance. Il n’est pas prêt de sortir cette fois !

Rosalie était sortie sur le pas de la porte et avait tout entendu. Louis la prit dans ses bras.

– C’est une excellente nouvelle. On va pouvoir tourner la page de ce désastre.

Rosalie se blottit dans ses bras. La chaleur du médecin lui procurait une sensation de bien-être. Elle était prête à se reconstruire à ses côtés.

21 commentaires Ajouter un commentaire

  1. Matatoune dit :

    Comme d’habitude, un condensé d’une histoire émouvante Merci 😉

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  2. Adrienne dit :

    merci d’avoir continué l’histoire 🙂

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    1. LydiaB dit :

      Avec plaisir ! Ce n’est pas toujours facile avec les mots imposés.

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  3. Excellent, comment faites vous Lydia ?

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    1. LydiaB dit :

      Merci beaucoup !
      Les mots me guident ! 😉

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  4. Bravo pour savoir mener l’histoire de Rosalie et son fils Antoine, au fil des plumes ! 🙂

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    1. LydiaB dit :

      Merci Laurence, ce n’est pas toujours évident ! 😉

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  5. Eve-Yeshé dit :

    très joli texte ! j’aime beaucoup 🙂
    bon dimanche big bisou

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    1. LydiaB dit :

      Merci beaucoup Eve ! Bon week-end ! Gros bisous ! 😘

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  6. la chaleur du docteur après celle de l’incendie ? Et il va déclarer sa flamme ? hum, ça serait pas lui le vrai incendiaire 🙂 🙂

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    1. LydiaB dit :

      Tiens, je n’avais pas pensé à ça (pour l’incendiaire)… 😉

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      1. faut toujours chercher à qui profite le crime….
        🙂

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  7. mariejo64 dit :

    tous les ingrédients pour une belle et romantique histoire. L’amour n’est jamais bien loin et répare bien des malheurs. Bisous

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  8. soene dit :

    Moi, j’adore les histoires d’amour 😉
    Et je comprends le petit Toinou qui a très envie que sa Maman retrouve un amoureux. Les enfants ne supportent pas le vide parental 🙄
    Une histoire toute douce, un conte signé Lydia
    Bisous

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