![Pierre Combescot [XXe-XXIe s] Petrone](https://2img.net/h/s4.e-monsite.com/2011/08/18/11/resize_550_550//petrone.jpg)
Quatrième de couverture :
« Un péplum votre roman ? On y retrouve bien évidemment de la toge, du drapé chic, de la chaise curule, du chapiteau corinthien, des petits musclés du cirque mais également des latrines bien romaines où il me plaît de siphonner tous les vices et bien des vertus trop ostentatoires des faux culs de cette époque, qui peut, par certains côtés, renvoyer à la nôtre. Alors, un conte moral ? Plutôt amoral. En fait c’est une chronique sur Pétrone, l’ami du prince – Néron -, l’arbitre des élégances, et l’auteur de ce que nous appelons aujourd’hui le Satiricon, premier grand roman picaresque de l’histoire de la littérature, peuplé de fiers « picaros » et de tendres canailles. Pétrone est un entrepreneur de démoralisation. De démolition également. Démolition du langage par l’argot glané dans les bouges de Marseille, au temps de sa jeunesse, car Pétrone fut marseillais avant d’être romain. Démolition des idées reçues : Pétrone fait table rase de toutes les conventions ; et en épicurien, il s’amuse, à l’ombre des idées nihilistes. Au moment de s’éclipser sur la pointe des pieds, il ne vous laisse en partage que sa vérole, et de grands éclats de rire au crépuscule.»
Mon avis :
Il s’agit ici d’une chronique tenue par Lysias, proche de Pétrone. Avec la même verve que ce dernier, il va nous décrire la vie de celui-ci, sorte de pied-de-nez à tous ceux qui pensent que l’auteur du Satiricon n’a jamais existé. Bien entendu, il ne s’agit ici que de pure fiction puisque cette chronique n’a jamais existé. Cependant, il faut admirer la prouesse de Pierre Combescot qui s’est vraiment bien documenté et qui fait oublier la fiction. Le lecteur se retrouve plongé au cœur du monde antique, entre Pétrone, Juvénal ou encore Néron.
Certes, le style pourra ne pas plaire car le registre employé est souvent familier. Néanmoins, il convient de remettre les choses dans le contexte et de cesser de croire que les latins ou les grecs ne parlaient qu’en hexamètres dactyliques.
Ce soir on soupe chez Pétrone pourra apprendre énormément au lecteur car, sous des dehors un peu légers, toute l’histoire antique est là. Pierre Combescot pousse même à aller au-delà et à s’intéresser davantage à ce monde qui a tendance à être considéré comme difficile d’accès.
L’avis de François Nourissier éclaire assez bien ce livre : « Érudit, crapoteux, capiteux, licencieux, merdouillard, parfumé, encanaillé, mais un rien snob – voici un péplum de Pierre Combescot. […] De la caleçonnade à l’antique, mais pratiquée par un amateur de haute volée ! » (Le Point)
je n’ai encore lu aucun de ses livres. J’ai « Les petites Mazarines » dans ma PAL
c’est lui qui a écrit « Les filles du calvaire » ou me trompé-je ?
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C’est bien lui en effet.
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Grand temps de se remettre à l’heure grecque. Merci je le commande à la bib
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Chouette !
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merci beaucoup de ta présentation découverte totale pour moi
belle journée
bisous à toi et caresses à Max
patricia
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Avec plaisir.
Gros bisous et des caresses à Clochette.
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Désolée de jouer les rabats-joie, mais on ne peut pas aller souper chez Pétrone à cause de restrictions Covid 19 !!
Je n’ai rien contre les caleçonnades mais ce sera sans moi… Ma pile à lire va me submerger tel un tsunami 🙂
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Mouais, le Covid est contre la culture et la convivialité ! 😂
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Mais il aime être contre nous ! 😀 Le salopard de virus… Si la convivialité en a pris un coup, le mot « con » tout court a de beaux jours devant lui.
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C’est certain !
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