
Quatrième de couverture :
1956, Saint-Jean-du-Gard, au cœur des Cévennes. Parmi ses élèves, Adèle Gensac, jeune institutrice, remarque Élise, dix ans, douce, brillante, mais muette. Et née de père inconnu. Lucie Rochefort, sa mère, assume parfaitement cette double singularité en dépit des ragots et des médisances. Une complicité s’établit peu à peu entre Adèle et Lucie, deux femmes dotées d’une indépendance d’esprit rare pour l’époque.
Un jour, l’institutrice se voit confier le journal intime d’Élise dans lequel sont consignés ses souvenirs les plus lointains. Terribles. Douloureux.
Quel mystère entoure la naissance d’Élise ? Quelle est la véritable histoire de Lucie ? Adèle va promettre à Élise d’apaiser ses tourments. Y parviendra-t-elle ?
Mon avis :
Une institutrice dans les Cévennes, cela ne pouvait que me plaire ! Adèle arrive, après-guerre, à Saint-Jean-du-Gard dont elle n’est pas originaire. Les gens sont méfiants mais Adèle est pleine d’enthousiasme. Elle se prend d’affection pour Elise, une jeune élève muette et ce qu’elle va découvrir de la vie de cette petite est terrible. J’avoue que je suis passée par tous les sentiments ! Ce livre est un vrai ascenseur émotionnel !
J’ai adoré la partie historique : la seconde guerre mondiale, les résistants et la vie pendant l’occupation. Christian Laborie n’a pas son pareil pour raconter des histoires en les mêlant à des contextes historiques ou sociétaux. Je l’avais déjà découvert dans Le goût du soleil et L’Enfant rebelle. Je confirme avec celui-ci.