Quoi de mieux pendant ces vacances que de se replonger dans les dessins-animés de son enfance ? Ce film d’animation est sorti en 1982 mais je ne le connaissais pas. Comme beaucoup, je regardais la série télévisée, Albator, le corsaire de l’espace, qui passait dans l’émission Récré A2. À vous aussi ça vous rappelle des choses ?
J’ai donc découvert cet épisode qui retrace les débuts d’Albator et qui nous montre également son ancêtre. Et j’ai compris pourquoi je n’avais jamais vu ces scènes : l’ancêtre était dans la Lutwaffe ! Elles avaient été censurées. Et là, d’un coup, quand on regarde plus précisément les détails, l’histoire prend une autre dimension, un sens que bien évidemment je n’aurais pas pu comprendre du haut de mes 8 ans à l’époque.
Nous sommes ici au XXXe siècle. L’épisode nous montre le jeune Albator détruisant sciemment son vaisseau afin qu’il ne tombe pas aux mains des humanoïdes qui ont réduit en esclavage les humains. Il va, dans un bar, faire la connaissance d’Alfred, ce petit bonhomme ne ressemblant à rien et qui me faisait bien marrer à l’époque. Alfred est rusé, c’est un inventeur. Il veut lutter contre l’oppresseur. Mais après quelques verres, nos deux personnages, plus tout à fait à eux, se font capturer par les humanoïdes qui sondent leurs cerveaux et découvrent que leurs deux familles avaient été proches mille ans plus tôt. Ils ont en commun un livre retraçant cette histoire : Atlantis. Je n’en dis pas plus afin de ne pas dévoiler l’histoire. Mais sachez qu’en regardant ce film d’animation, vous apprendrez comment notre héros a perdu son oeil. Oui, ça m’intriguait à l’époque !
Je ne m’attendais pas à autant de noirceur, je dois bien l’avouer. Comme quoi, le regard de l’enfant n’est pas le même, la perception des choses nous passe au-dessus de la tête. Notez que cela m’a fait la même chose lorsque j’ai regardé les épisodes de Rémi sans famille ! Je ne me souvenais pas à quel point c’était triste. J’ai lâché quelques larmes alors qu’enfant, j’étais certes peinée mais au final pas plus que ça. Bref, l’atmosphère a beau être pesante, il n’en reste pas moins qu’elle vous prend aux tripes !
Wouah ! J’en reste encore toute sonnée ! Je ne regrette pas !
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