Général Léonardo (T2) – E. Svane / D. Greenberg

Tome 2 : Croisade vers la Terre Sainte

Léonard a cédé et a mis ses machines volantes à la disposition du Pape afin d’aller mener la guerre sainte. Les dessins sont toujours aussi bien faits, peut-être plus aboutis que dans le premier album. En revanche, c’est de plus en plus violent ! Vous me direz, on n’a pas fait la guerre sainte en dentelles et en jetant des fleurs ! Donc on a droit à des joyeusetés du type pal (non, non, pas « pile à lire » 😄), têtes coupées…

Ici encore, on retrouve des choses modernes en clin d’oeil. Je ne regrette vraiment pas d’avoir trouvé ces deux albums !

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Général Léonardo – Erik Svane et Dan Greenberg

Tome 1 : Au service du Vatican

Je découvre tout juste cette bande dessinée en deux tomes datant de 2006. Même si nous connaissons les penchants de Léonard de Vinci pour la peinture, les machines ou le mécanisme du corps humain, on découvre toujours quelque chose de ce génie. Ici, on s’attarde plus sur le côté fantasque du personnage et on saupoudre l’album d’une bonne cuillère d’humour. On entre dans l’histoire de suite par l’arrivée d’un homme d’église effrayé de voir des cadavres crucifiés dans la demeure de Léonard. Celui-ci lui explique avec enthousiasme que la méthode de crucifixion que l’on nous a montrée depuis des siècles n’est sans doute pas la bonne. On pourrait penser que le prélat hurle à l’hérésie mais il n’en est rien. Il pousse, certes, quelques cris, mais il poursuit sa visite. Le génie italien lui montre alors sa toute nouvelle invention : une copie du linceul afin de remplacer l’original qui tombe en lambeaux. Mais ce n’est pas ce qui intéresse le Vatican… Quelques jours plus tard, Léonard est convoqué. Ah, quand même ! me direz-vous. Mais non, pas pour le sanctionner ! Le pape est curieux de ses machines de guerre ! Je n’en dis pas plus pour ne pas dévoiler l’histoire.

J’ai aimé les dessins, le scénario et la petite touche d’humour. Il y a même un clin d’oeil à un événement plus récent. Je vais m’empresser de lire le tome 2 !

Une histoire des abeilles – Maja Lunde

Traduction : Loup-Maëlle Besançon

Ce livre m’a été recommandé par Patricia, du blog PatiVore. Un grand merci à toi Patricia car sans ta critique, je serais complètement passée à côté de ce livre et ce, pour deux raisons : la première est que je ne suis pas fan des triptyques. Je crois que j’ai développé une aversion depuis ma lecture du bouquin de Claude Simon ! 😄 La seconde est que je n’ai pas lu Les fourmis de Werber. Quel est le rapport ? Je ne suis pas attirée par les livres romancés parlant de bestioles sauf s’il s’agit de romans pour les enfants car la perception n’est pas la même.

Et pourtant… j’ai vraiment apprécié ce livre. Il se lit assez facilement et le côté triptyque ne m’a pas dérangée. Il a du sens. En effet, on passe d’un personnage anglais, William, vivant au XIXe siècle, essayant de mettre au point une ruche révolutionnaire à George, américain des années 2000, fermier et apiculteur puis à Tao, jeune femme chinoise vivant en 2198. Les abeilles ont alors disparu et ce sont les humains qui doivent se charger du délicat travail de pollinisation s’ils ne veulent pas mourir de faim. On le voit, les abeilles sont le fil conducteur bien sûr. Mais on va bien au-delà de ça. William, scientifique raté, conçoit sa ruche pour impressionner son fils. Mais elles emprisonnent les abeilles qui oeuvrent beaucoup mieux lorsqu’elles sont à l’état sauvage. George est frustré car son fils ne veut pas reprendre le flambeau. Il est devenu végétarien et veut écrire. George a voulu rendre son affaire rentable en améliorant les ruches conçues par William. Résultat, en 2007, le nombre d’abeilles commence à se réduire dangereusement. Quant à Tao, elle voudrait un avenir bien meilleur pour son enfant. Mais celui-ci va avoir un accident… Le progrès est-il toujours bon pour la planète ? Ne sommes-nous pas nous-mêmes les petites abeilles de notre société ?

Ce roman donne à réfléchir ! Je suis certaine que vous ne verrez plus les abeilles de la même façon après l’avoir lu.

Albator 84 – Tomoharu Katsumata

Quoi de mieux pendant ces vacances que de se replonger dans les dessins-animés de son enfance ? Ce film d’animation est sorti en 1982 mais je ne le connaissais pas. Comme beaucoup, je regardais la série télévisée, Albator, le corsaire de l’espace, qui passait dans l’émission Récré A2. À vous aussi ça vous rappelle des choses ?

J’ai donc découvert cet épisode qui retrace les débuts d’Albator et qui nous montre également son ancêtre. Et j’ai compris pourquoi je n’avais jamais vu ces scènes : l’ancêtre était dans la Lutwaffe ! Elles avaient été censurées. Et là, d’un coup, quand on regarde plus précisément les détails, l’histoire prend une autre dimension, un sens que bien évidemment je n’aurais pas pu comprendre du haut de mes 8 ans à l’époque.

Nous sommes ici au XXXe siècle. L’épisode nous montre le jeune Albator détruisant sciemment son vaisseau afin qu’il ne tombe pas aux mains des humanoïdes qui ont réduit en esclavage les humains. Il va, dans un bar, faire la connaissance d’Alfred, ce petit bonhomme ne ressemblant à rien et qui me faisait bien marrer à l’époque. Alfred est rusé, c’est un inventeur. Il veut lutter contre l’oppresseur. Mais après quelques verres, nos deux personnages, plus tout à fait à eux, se font capturer par les humanoïdes qui sondent leurs cerveaux et découvrent que leurs deux familles avaient été proches mille ans plus tôt. Ils ont en commun un livre retraçant cette histoire : Atlantis. Je n’en dis pas plus afin de ne pas dévoiler l’histoire. Mais sachez qu’en regardant ce film d’animation, vous apprendrez comment notre héros a perdu son oeil. Oui, ça m’intriguait à l’époque !

Je ne m’attendais pas à autant de noirceur, je dois bien l’avouer. Comme quoi, le regard de l’enfant n’est pas le même, la perception des choses nous passe au-dessus de la tête. Notez que cela m’a fait la même chose lorsque j’ai regardé les épisodes de Rémi sans famille ! Je ne me souvenais pas à quel point c’était triste. J’ai lâché quelques larmes alors qu’enfant, j’étais certes peinée mais au final pas plus que ça. Bref, l’atmosphère a beau être pesante, il n’en reste pas moins qu’elle vous prend aux tripes !

Wouah ! J’en reste encore toute sonnée ! Je ne regrette pas !

Un dimanche en cuisine…

Aujourd’hui, je vous propose des poivrons farcis aux légumes et au chèvre.

Les ingrédients : 3 poivrons, 1 petite courgette, 3 petites carottes, 1 oignon, 3 gousses d’ail, 1/4 de bûche de fromage de chèvre, 25cl de crème fraîche allégée, huile d’olive, sel, poivre.

La préparation : Epluchez les légumes et coupez-les en petits morceaux. Emincez l’ail et l’oignon et coupez en petits bouts le fromage de chèvre. Mettez le tout dans un saladier.

Mettez la crème fraîche, assaisonnez à votre convenance et remuez bien le tout. Retirez les chapeaux des poivrons, enlevez les pépins, lavez-les. Salez légèrement l’intérieur. Vous n’avez plus qu’à remplir les poivrons avec cette préparation.

Mettez un peu d’huile d’olive sur le corps des poivrons et enfournez pendant 1h à 180°.

Je partage cet article avec les marmitonnes, chez Syl.