![Paul Perrève [XXe-XXIe s / France ; Médecine] 85162096_p](https://2img.net/h/p8.storage.canalblog.com/88/23/1091368/85162096_p.jpg)
Quatrième de couverture :
En Haute-Ardèche, les corps et les caractères, tout autant que le paysage, sont façonnés par la » burle « , ce terrible vent hivernal qui glace jusqu’aux os. Sur ces terres superbes aux abords hostiles, Paul Perrève a exercé la profession de médecin généraliste pendant douze ans. Douze rudes années à parcourir les mauvaises routes des hauts plateaux, douze années éreintantes, rythmées par les naissances, les maladies, les accidents et les morts des habitants de ces fermes, de ces villages que Paul Perrève apprendra à connaître, à comprendre et, au fil des saisons, à aimer. Ce livre est un récit passionnant sous la forme du » journal d’un médecin de campagne « , mais aussi un témoignage unique sur les hauts et les bas d’une vocation et une déclaration d’amour à ceux que la fortune a abandonnés sur le bord du chemin…
Mon avis :
À l’heure où l’on parle de désertification médicale, de raréfaction des médecins de campagne, ce petit bouquin, que j’ai découvert par pur hasard, tombe à pic. Ce n’est pas un simple roman, plutôt, comme l’annonce la quatrième de couverture, un « journal » dans lequel l’auteur ne cache absolument rien. Rudesse des éléments, des habitants parfois, tout est combiné pour écœurer le plus convaincu des disciples d’Hippocrate. Sauf, bien entendu, si, comme Paul Perrève, on a ce métier chevillé au corps et au cœur. Imaginez vous sortir en plein hiver vers minuit, lorsque souffle ce vent terrible formant des congères, que la route commence à se glacer sur des chemins qui n’ont du terme « route » que l’appellation, pour aller pratiquer un accouchement dans une ferme perchée dans ces hameaux perdus… Il faut avoir du courage mais aussi de l’humanité.
Dans cette sorte de roman autobiographique, il nous fait part de tous ses ressentis, sans rien nous cacher. Le médecin de campagne des années 60 était considéré comme le messie, de même que l’instituteur ou le curé. On comptait sur lui et il ne pouvait se dérober à ses responsabilités. On peut constater, à travers cet écrit, qu’il passait moins de temps à son cabinet que dans sa voiture, toujours par monts et par vaux, allant de ferme en ferme, quel que soit le temps.
Très agréable à lire, ce livre vous en apprendra beaucoup sur ce métier mais aussi sur ces habitants ruraux et sur leurs conditions de vie.
La burle, je connais puisque je suis de souche ardéchoise. Ma belle- soeur a battu le plateau et les vallées de cette Ardèche du sud lors de ses années d’infirmière libérale. Et je peux imaginer le récit de ce médecin de campagne… Merci pour ce partage 😉
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En effet, ça doit te parler !
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Ca a l’air très intéressant et en plus, c’est une lecture qui colle à la saison actuelle.
Merci pour la découverte !
Bonne journée.
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Oui, c’est d’actualité !
Bonne journée !
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Hello Lydia
C’était avant. De nos jours, les médecins ne sont plus prêts à vivre une telle vie et nos campagnes ont bien du mal à garder un docteur.
Si on n’a pas la chance d’avoir un médecin de famille qui nous connaît bien et en qui on a toute confiance, c’est un peu galère…
Gros bisous
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En effet, je le vois de plus en plus avec ma famille dans le Sud, dans les petits patelins.
Gros bisous !
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Ce qui m’interpelle beaucoup, c’est le nombre effarant de médecins étrangers en France 🙄
Bien sûr, ils sont très capables mais quand même 🙄
Bisous
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Je t’avoue que je n’ai pas trop prêté attention à cela mais ce qui m’énerve ce sont les médecins qui veulent faire des horaires de bureau (ce qui engorge les urgences au passage). J’ai vu le cas récemment d’un médecin qui est allé dans le petit village où habite ma grand-mère. Il voulait, je cite, « avoir une vie de famille ». Il ne se déplaçait pas et faisait 10h-12h00, 16h-18h00. Il n’a pas tenu un an.
Bisous.
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Hello Lydia
C’est pour ça que l’on manque de médecins…
Bon we
Gros bisous
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Oui !
Gros bisous
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La burle, ce vent qui vous transperce.
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Oh oui ! Brrrr !
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L’Ardèche !! ❤
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😉
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