
Cette courte nouvelle met en scène le roi de Naples, Roger, égaré dans une forêt au cours d’une chasse. Il y fait la rencontre d’un pèlerin. Celui-ci lui dit être heureux avec ce qu’il a, c’est-à dire son bâton, un peu de nourriture et, surtout, sa conscience. S’il trouve quelqu’un de plus heureux que lui, il se pendra. Roger lui dévoile alors son identité. Mais le pèlerin n’en a cure. Il estime que roi ou pas, il reste le plus heureux. Il va alors monter un stratagème pour faire découvrir au monarque que les gens autour de lui ne se dévoileront jamais véritablement.
Sur un ton relativement humoristique, Cazotte amène ici le lecteur à réfléchir sur les « vanités » du bas monde. Le pèlerin, personnage symbolique, tente de faire ouvrir les yeux à ce roi naïf qui pense que tout le monde l’aime, que les gens autour de lui sont sincères. Ce texte fonctionne comme un apologue, c’est-à dire qu’il a une visée morale, didactique. N’oublions pas que nous sommes ici au XVIIIe siècle. Il faut faire entendre raison au peuple, le secouer. Comme dans Les Caractères de La Bruyère un siècle plus tôt, les courtisans en prennent pour leur grade… Et l’on se rend compte que, finalement, la leçon est toujours d’actualité…

Challenge Les textes courts.
Genre : Nouvelle
Auteur : Jacques Cazotte
Pays : France
Nombre de pages : 08

Comme le disait Indiana Jones « le pèlerin le passe, le pèlerin… » 🙂
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😂
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Encore un auteur que je ne connais pas 😉
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😉
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je me laisserais volontiers tenter, j’aime bien ce type de récit…
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Ah, chouette !
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J’adore ton expression : « relativement humoristique » !
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😂
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