À la demande générale, on continue également le challenge « Les textes courts ». Pourquoi arrêter quelque chose qui fonctionne bien, hein ? 😄
Pour ceux qui en prennent connaissance maintenant, voici la règle : vous faites une chronique sur votre blog d’une oeuvre de moins (ou égale à) de 100 pages. Il y a le choix : nouvelles, courts romans, pièces de théâtre, poésies, BD… Et vous me donnez ensuite votre lien ici.
Ce petit village de Normandie fut le théâtre d’un drame marquant l’un de nos plus grands écrivains : la noyade, le 4 septembre 1843, de Léopoldine Hugo, fille chérie de Victor. Nous avons tous en tête ce magnifique poème, écrit pour les quatre ans du décès de sa fille, en 1847 :
Demain, dès l’aube, à l’heure où blanchit la campagne, Je partirai. Vois-tu, je sais que tu m’attends. J’irai par la forêt, j’irai par la montagne. Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps.
Je marcherai les yeux fixés sur mes pensées, Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit, Seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées, Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit.
Je ne regarderai ni l’or du soir qui tombe, Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur, Et quand j’arriverai, je mettrai sur ta tombe Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur.