Ce petit village de Normandie fut le théâtre d’un drame marquant l’un de nos plus grands écrivains : la noyade, le 4 septembre 1843, de Léopoldine Hugo, fille chérie de Victor. Nous avons tous en tête ce magnifique poème, écrit pour les quatre ans du décès de sa fille, en 1847 :
Demain, dès l’aube, à l’heure où blanchit la campagne,
Je partirai. Vois-tu, je sais que tu m’attends.
J’irai par la forêt, j’irai par la montagne.
Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps.
Je marcherai les yeux fixés sur mes pensées,
Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit,
Seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées,
Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit.
Je ne regarderai ni l’or du soir qui tombe,
Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur,
Et quand j’arriverai, je mettrai sur ta tombe
Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur.
Voici le lieu (cliquez sur les photos) :












Hello Lydia !
Hé oui un drame terrible pour notre Victor Hugo. Beaucoup de mal à accepter la mort de Léopoldine, beaucoup de chagrin. Il me semble qu’il a perdu aussi ses 2 fils, plus tard, et il a élevé les 2 enfants de l’un d’eux. Ça l’a aidé accepter. J’aime beaucoup Victor Hugo, c’était un bel homme, « bel » au sens humain.
Bonne journée – BiSouS
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Si j’aime l’écrivain, je déteste l’homme. Pour avoir lu les livres d’Henri Gourdin, je me suis fait une autre idée de Victor Hugo.
Bonne journée et gros bisous 😘
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Ah bon, fort étonnée ! Je ne connais pas les livres d’Henri Gourdin, je devrais peut-être m’y intéresser.
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C’est éclairant justement sur l’homme. Henri Gourdin s’est documenté auprès d’Adèle Hugo, l’arrière-arrière petite-fille de Victor.
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