
Claude Gueux est un brave homme mais son maigre salaire d’ouvrier ne lui permet pas de subvenir aux besoins de sa famille. Lorsque sa fille tombe malade et lui réclame à manger, son coeur l’emporte sur la raison. Il vole un pain pour sa femme et sa fille et deux bouts de bois pour réchauffer le modeste appartement. Il est attrapé et emprisonné à la prison de Clairvaux. Le directeur, Delacelle, semble le prendre sous son aile mais il n’en est rien. Lorsqu’un autre prisonnier, Albin, se lie d’amitié avec Claude et lui donne la moitié de sa ration chaque jour, Delacelle les sépare. Il ne sait pas ce qui l’attend…
Victor Hugo, dans son court roman, avait mis en scène ce personnage afin de faire réagir contre une société qui détenait des prisonniers dans des conditions effroyables, qui prônait la peine de mort… ce qu’il avait déjà écrit dans Le dernier jour d’un condamné. Séverine Lambour et Benoît Springer retranscrivent à la perfection, dans cet album, l’atmosphère voulue par Hugo. Il y a, au final, peu de paroles mais les dessins, les couleurs retranscrivent bien l’histoire. On ressort de cette lecture avec un sentiment de révolte, de la tristesse et de la compassion. C’est vraiment un très bel album et une adaptation littéraire très réussie.

Cet album entre dans le challenge Les textes courts (70 pages) et dans le challenge Les adaptations littéraires.
Je vois que tu as de la ressource, je ne vais pas te suivre à ce point ! Bises
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😄
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pour entrer dans l’univers du roman de Victor Hugo ce serait peut-être bien! mais il faudrait enchaîner 🙂
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Ça peut être justement un tremplin pour découvrir ensuite l’oeuvre d’Hugo.
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