
Lorsque Tangi Colombel, que je remercie, m’a proposé son livre, j’ai été surprise et attirée par son titre. Cela n’aurait pu être qu’un simple roman autobiographique dans lequel l’auteur, raconte sa vie dans une famille soudée et les multiples aléas lorsque le père perd son emploi. Cela aurait pu, mais ce n’est pas le cas. Car ici, Tangi Colombel en fait autre chose. D’abord par l’humour, ensuite par les mots, les deux, me direz-vous, étant liés.
J’ai apprécié le fait de rester positif à tous moments, cet humour masquant, au fond, une certaine pudeur, et surtout, mettant en relief la place de l’amour dans cette famille à qui rien n’est épargné. Aucun sujet n’est tabou, et surtout pas celui du handicap, d’Alzheimer ou de la dernière demeure… Le tout est agrémenté de références télévisuelles, musicales ou culturelles. C’est vraiment très plaisant à lire. Je n’ai pas vu passer les pages.
J’espère qu’il y aura un autre tome comme le laisse entrevoir l’auteur si on le lui réclame !