Le Prof qui a sauvé sa vie – A. Algoud & F. Cestac

Je connaissais Albert Algoud pour son humour et Florence Cestac pour sa patte inimitable. Je la suis généralement dans Fluide Glacial. Aussi, lorsque j’ai vu cette BD sur NetGalley, je me suis empressée de la demander. Ainsi, Albert Algoud a été un collègue. Il a été professeur de français et retrace bien les joies mais aussi les déceptions d’un enseignant. Les mutations, les élèves difficiles ou qui le paraissent au premier abord, les équipes parfois peu enclines à travailler, qui n’acceptent pas les projets, les façons de faire… Bref, autant de choses qui peuvent ponctuer ce métier. Il a décidé d’arrêter ce métier après plusieurs déboires et, surtout, une belle occasion de travailler avec Canal + et Karl Zéro.

J’ai adoré le scénario mais également le trait de Florence Cestac, que je reconnais entre mille et que j’apprécie énormément. Au final, on se rend compte qu’Albert Algoud était un très bon enseignant, motivé pour faire progresser ses élèves mais qu’il n’a peut-être pas été forcément compris par sa hiérarchie. Ceci dit, on remarque aussi que le côté « trublion » était déjà là aussi. Finalement, sa démission a certainement été l’occasion de faire sortir le comique qui était en lui… pour notre plus grand plaisir.

Merci à NetGalley, ainsi qu’aux éditions Dargaud pour l’envoi de cet album.

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8 commentaires Ajouter un commentaire

  1. les2olibrius dit :

    Salut collègueS ! Bon vendredi !

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  2. Une BD qui pourrait me plaire !
    De plus en plus de professeurs démissionnent.

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    1. LydiaB dit :

      Malheureusement !

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      1. Au lycée, certains élèves doivent suivre des cours en visio – la prof démissionnaire n’ayant pas été remplacée, une prof, enseignant à 35 km, fait ce qu’elle peut.

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        1. LydiaB dit :

          La pauvre ! C’est sûr, ce n’est pas évident pour elle (ni pour les élèves). Moi, en plus de mon poste, j’ai dû prendre les élèves d’une collègue malade, 2 classes de 6ème en plus dans mon emploi du temps. Ça dure depuis octobre et ce qui devait n’être que pour 15 jours va s’éterniser jusqu’à la fin de l’année…

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          1. Oui, je les plains aussi, elle et les élèves.
            Pour cette année, j’y échappe, même si une collègue, pour la troisième année consécutive, n’est pas remplacée.
            Courage !

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