Astérix : Le secret de la potion magique – Louis Clichy & Alexandre Astier

Astérix et Obélix accompagnent, cette fois, le druide Panoramix dans sa quête d’un successeur. En effet, en allant couper du gui dans la forêt des Carnutes, ce dernier tombe d’un arbre et manque de se tuer. Blessé physiquement (au pied) mais surtout moralement – l’orgueil en a pris un sacré coup – il prend conscience qu’il est le seul entre tous à connaître la formule de la potion magique, formule qui ne peut être transmise que de druide à druide. Si jamais il lui arrivait malheur, le village serait en danger.

Ne cherchez pas l’album du petit gaulois correspondant à cette histoire, il n’existe pas. Alexandre Astier, que l’on connaît grâce, entre autre, à Kaamelott, a voulu faire quelque chose d’inédit. Et j’avoue que c’est vraiment réussi. Je n’avais pas vu ce film d’animation à sa sortie, en 2018, et c’est donc avec un regard neuf que je l’ai visionné à la télévision. Je me suis régalée ! Tout ce que j’aime dans la BD était là : les jeux de mots, l’humour, le côté humble de nos deux héros, les pirates qui prennent cher… J’ai passé une bonne soirée !

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Le Tartuffe – Molière/Michel Fau

Ce n’est un secret pour personne, j’aime les pièces de Molière. J’entends souvent dire qu’elles sont « un peu légères », pourtant, il n’en est rien et il suffit de les regarder d’un peu plus près pour y trouver de nombreuses dénonciations.

Tartuffe est, à mon sens, le texte le plus audacieux de notre dramaturge. Il fallait avoir bien du courage à cette époque pour toucher à la religion ! J’ai regardé récemment la mise en scène de Michel Fau. Que du beau monde : Michel Bouquet, Nicole Calfan, Christine Murillo, Michel Fau… je me préparais donc à une soirée bien agréable…

Pourtant, il n’en fut rien et disons-le de suite : je n’ai pas du tout aimé ! Si le texte de Molière était respecté, les comédiens le déclamaient de manière très inégale. A tel point qu’il fallait avoir une oreille bien aiguisée pour comprendre certaines tirades. J’ai apprécié la prestation de Michel Bouquet dont c’était, malheureusement la dernière pièce. Jouer avec autant de conviction à 92 ans, cela force le respect. J’ai beaucoup aimé également Christine Murillo dans le rôle de Dorine, dame de compagnie de Mariane, insolente à souhait. Mais pour le reste… Pourquoi avoir fait de Mariane une jeune fille à moitié cinglée, de Valère un idiot ou de Damis une sorte de gothique tranchant avec le reste des personnages ? Je sais que Michel Fau aime le baroque mais là, c’est trop pour moi. Ensuite, rester quasiment dans le même décor (une église) provoque une certaine lassitude. L’arrivée sur une statue équestre de l’amant de Mariane provoquait plus le rire que le sérieux. En parlant d’invraisemblance, la fameuse scène où Orgon est caché sous la table est transformée. Certes, il a fallu s’adapter et je conçois bien le fait qu’il était impossible de faire s’agenouiller pendant de longues minutes Michel Bouquet, mais l’installer sur une chaise devant un autel pendant que Tartuffe et Elmire sont derrière, ne rend pas la scène réaliste. À tout moment il pouvait être vu. Enfin, les comédiens étaient bien trop statiques. Celui qui n’a pas lu la pièce ne peut pas comprendre les relations entre les personnages (un membre de mon entourage n’a rien compris à la pièce).

Autant j’ai aimé Michel Fau dans Fleur de cactus, autant j’ai été déçue cette fois. Tant pis ! Certains ont apprécié et comme le dit le dicton, « les goûts et les couleurs ne se discutent pas ». Ce n’est rien d’autre que mon ressenti.

Cette mise en scène entre dans le challenge Les adaptations littéraires 

Sherlock Gnomes – John Stevenson

Les histoires avec Sherlock ne sont pas, habituellement, ma tasse de thé. Mais comme j’aime beaucoup les films d’animation, j’ai bien évidemment regardé celui-ci.

Gnoméo et Juliette, deux jeunes nains de jardin, viennent de déménager, avec leurs congénères, dans un tout nouveau jardin de la ville. Ils en sont promus responsables, haut grade chez les nains. Ils partent se balader mais, à leur retour, tous les nains ont disparu. Ils font appel au célèbre détective Sherlock et son associé, Watson, pour les retrouver.

Je n’ai pas vu le premier film d’animation, reprenant l’oeuvre de Shakespeare, mais je vais pallier rapidement cette lacune ! J’ai aimé ce petit film qui, au-delà de mettre en scène un personnage littéraire connu, est vecteur de messages importants : la solidarité, l’amour, l’amitié… C’est parfait pour les enfants… Ajoutons à cela les musiques et chansons d’Elton John. Les plus grands adoreront !

Cet album entre dans le challenge  Les adaptations littéraires 

Tad et le secret du roi Midas – E. Gato et D. Alonso

Cette aventure fait partie d’une trilogie : À la recherche de la cité perdue (2012), que j’avais vu mais dont je n’ai pas fait de billet car mes souvenirs sont trop lointains, Le secret du Roi Midas (2017) et La table d’Émeraude (très récent, 24 août 2022). Tad est un ouvrier dont l’amie, Sara, archéologue, travaille sur la légende du Roi Midas. Elle l’invite à Las Vegas où elle tient une conférence et montre ses dernières trouvailles, notamment un anneau en or provenant du collier du fameux souverain. Mais certains aimeraient mettre la main dessus et acquérir le pouvoir ! Une fois de plus, Tad se retrouve transformé en aventurier par obligation !

Ce film d’animation espagnol est très sympathique. L’humour est bien présent et j’ai ri plus d’une fois, notamment avec le fabuleux personnage de la momie, bien plus humaine, au final, que le terrible Jack Rackham. Si vous voulez vous divertir, n’hésitez pas !

Un monstre à Paris – Bibo Bergeron

Nous sommes à Paris, pendant la crue de 1910. Emile, projectionniste, est amoureux de Maud, son assistante. Son ami Raoul, livreur dans un tacot nommée Catherine a une amie d’enfance, Lucile, chanteuse, que sa tante aimerait voir mariée avec le préfet. Un soir, Raoul, accompagné par Emile, fait une livraison au botaniste du jardin des plantes. Ce dernier est absent. Raoul en profite pour fouiller dans le laboratoire et ce qui devait arriver arriva : il fit des bêtises !

Je n’en raconte pas plus pour ne rien dévoiler de cette charmante histoire. La bande musicale de Matthieu Chédid ne gâche rien à l’affaire. J’avais le sourire pendant 1h30 ! Je vous le conseille si vous ne l’avez pas déjà vu. Il date de 2011 mais je n’avais pas eu l’occasion de le visionner avant.