Comment disparut Marc O’Brien – Jack London

Traduction : Paul Gruyer et Louis Postif 

Voici le troisième texte qui vient mettre fin à la trilogie initiale : La Peste écarlate, Construire un feu et Comment disparut Marc O’Brien. Dans cette nouvelle de 41 pages, Jack London nous montre les dégâts de l’alcool. En effet, Marc, le personnage principal, est un chercheur d’or. Dans le camp, il est nommé juge. La sentence est toujours la même : on met le condamné dans un bateau avec quelques vivres et vogue la galère… Un soir de beuverie, ses compagnons décident de lui faire une farce. Ils le mettent ivre-mort sur un bateau, se disant qu’il allait devoir revenir à pied et serait furieux…

Ce qui est plaisant avec cet auteur, c’est qu’il s’inspire souvent de ce qu’il a connu lui-même. Ainsi, dans Construire un feu, il s’était basé sur son expérience au Klondike. C’est pareil ici avec un autre facteur, celui de l’alcool. Marc O’Brien se souviendra de son excès ! Mais reviendra-t-il au camp ? Je vous laisse lire cette nouvelle pour le savoir !

Cette nouvelle entre dans le challenge Les textes courts (41 pages).

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L’heure trouble – Johan Theorin

Traduction : Rémi Cassaigne

Sur l’île d’Öland, le brouillard peut parfois descendre très vite. Le petit Jens en a fait les frais, disparaissant ainsi à « l’heure trouble ». Que s’est-il passé ce jour là ? Jens s’est-il noyé comme l’a conclu l’enquête ? Vingt ans plus tard, une de ses sandales est envoyée à son grand-père…

Mais pourquoi ai-je attendu si longtemps avant de lire ce thriller qui a pris pendant des années la poussière sur mes étagères ? Quelle lecture ! Je ne pouvais pas m’en détacher, voulant absolument savoir ce qu’il était arrivé à cet enfant. On peut dire que Johan Theorin sait décrire à la perfection les atmosphères. Je m’y serais crue ! Et, bien évidemment, je n’ai pas vu venir la fin. Cette claque ! J’avais tout imaginé sauf ça.

Inutile de préciser que je vais lire les autres romans de cet auteur !

Ce thriller entre dans le challenge de Sharon, Thrillers et Polars.

Construire un feu – Jack London

Traduction par Louis Postif et Paul Gruyer 

Lorsqu’elle est parue en France, en 1924, cette nouvelle était associée à deux autres textes : La peste écarlate, que je vous ai présenté, et Comment disparut Marc O’Brien que je n’ai pas encore lu.

Construire un feu nous montre un homme marchant dans le grand froid avec son chien. Avec une écriture poétique et vive, Jack London arrive à nous retranscrire l’atmosphère. Cet homme est parti seul et il commence à regretter le conseil d’un ancien : « Au-delà de cinquante degrés sous zéro, on ne doit point voyager seul. »

Arrivera-t-il à se sauver ?

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Cette nouvelle entre dans le challenge Les textes courts (50 pages).

Amande – Won-Pyung Sohn

Yunjae est un adolescent de 16 ans ne pouvant exprimer aucune émotion. Non pas parce qu’il a un coeur de pierre mais parce qu’il souffre d’une cruelle maladie : l’alexithymie. L’amande que nous avons dans le cerveau, appelée également amygdale cérébrale, lieu régulant toutes nos actions face aux émotions, n’est pas développée chez lui. Contre toute attente, il va se lier d’amitié avec un voyou, Gon, en qui il perçoit une « bonne personne ».

Je n’aurais jamais lu ce livre, catalogué « Young-adult », si une amie ne m’avait pas donné son avis éclairé et enthousiaste sur celui-ci. Et elle avait absolument raison : c’est bien écrit, sans pathos, avec fluidité. On a de l’empathie pour ce pauvre gosse mais aussi pour l’autre, le rebelle, le fameux Gon. On veut lui dire « non, ne fais pas ça », « ne dis pas ça » mais au final, ce personnage nous fuit entre les lignes et accomplit seul sa quête initiatique. C’est beau, le message est limpide, et ça se laisse lire en quelques heures. N’hésitez pas !

La peste écarlate – Jack London

Traduction : Paul Gruyer, Louis Postif

Jack London nous emmène, dans ce court roman, en 2073, dans un monde ravagé, 60 ans plus tôt par une terrible maladie, la peste écarlate. Les quelques survivants ont formé des tribus et vivent comme le faisaient nos ancêtres à l’époque préhistorique. Mais un homme se souvient… Le grand-père aimerait raconter à ses trois petits-enfants le monde d’avant. Mais comment faire ?

C’est toujours un plaisir de lire cet auteur. Et quelle réflexion, quelle anticipation dans ses propos ! Ce texte a été écrit en 1912, pourtant il n’a pas pris une ride : surpopulation annoncée, cataclysmes, maladies… Cependant, il reste du positif dans cette nouvelle humanité : la transmission de la culture.

Si vous ne l’avez pas déjà lu, n’hésitez pas !

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Ce roman entre dans le challenge Les textes courts (90 pages).