J’aime particulièrement la façon dont Lorànt Deutsch nous raconte l’Histoire. Ce n’est jamais pompeux ou pédant, il y a toujours cette petite pointe d’humour qui le caractérise et cela permet de mieux comprendre et, par la force des choses, de mieux retenir. J’avais déjà lu Métronome, vu ses émissions, notamment celles avec Stéphane Bern. Je me suis donc attaquée à ce volume. Et j’ai retrouvé exactement le même plaisir qu’avec ses précédents ouvrages. Inspiré par son émission éponyme, il donne libre cours à son style si particulier pour nous narrer des épisodes vécues par de célèbres personnages historiques, de Cléopâtre à Elisabeth II.
Le challenge « Les textes courts » se finit fin janvier (édit du 27/12 : ce challenge continue finalement, à la demande générale !). Je lance un nouveau challenge à partir du 1er janvier 2022 : les adaptations littéraires.
Le but du jeu est de faire, sur son blog, un billet sur une adaptation littéraire et de m’envoyer ensuite le lien sous le billet prévu à cet effet pour que je tienne les bilans mensuels à jour. Par exemple, un billet chroniquant le film ou la BD Madame Bovary, le film Germinal, la chanson de Ferrat, Que serais–je sans toi, tirée du poème d’Aragon (en la commentant / l’analysant, il serait trop facile de mettre juste le texte sans rien à côté, hein ! Le but n’est pas de faire une liste), une mise en scène d’une pièce de théâtre… Bref, je suis certaine que vous trouverez des petites pépites, les adaptations littéraires sont légion !
Comme d’habitude, pas de prise de tête… La seule chose que je vous demande est de bien lire ce que je viens de marquer avant de me demander comment ça fonctionne et ce qu’il faut faire ! 😄
À partir du 1er janvier, j’épinglerai un billet sous lequel vous pourrez venir mettre vos liens quand vous voudrez, à votre rythme. En attendant, je vous laisse cogiter ! 😉
L’Histoire telle que j’aurais aimé qu’on me la raconte… Avec de l’humour. Je vois d’ici les vieux bougons : « Oh, mais ma petite dame, l’Histoire, c’est sérieux, on ne plaisante pas avec ! » En attendant, si je me souviens de tous mes professeurs, il y en a bien un qui m’a marquée : un remplaçant, en 3ème, qui nous mimait les actions. J’ai des images mémorables de son imitation des légions romaines faisant la tortue !
@Goscinny et Uderzo
J’ai adoré ce bouquin et le mot est faible ! J’ai essayé de ne pas le lire d’un coup, voulant en savourer un peu chaque jour mais ce fut difficile de ne pas craquer. Quel talent ! Bravo, Jean-Christophe Piot !
Je ne résiste pas au plaisir de vous livrer un passage du livre : « Le grand gagnant dans l’histoire, c’est Claude, qui hérite du trône, en tous cas quand on réussit à le dénicher, planqué derrière un rideau, persuadé qu’on le cherche pour le punaiser contre un mur à son tour. Non seulement ce n’est pas glorieux, mais Claude part avec un gros handicap d’image : il bégaie, on le dit con comme un panier, et grâce à sa femme Messaline, il traîne une telle réputation de cocu qu’il n’a rien de plus pressé que de la faire exécuter (P48) ».
Un grand merci à mon amie Magali qui m’a offert ce livre pour mon anniversaire, ce qui m’a permis de découvrir cet auteur dont je vais suivre désormais les parutions.
Né à La Rochelle, Perrinet Dupin (ou Du Pin) se dit être lui-même un gentilhomme. En 1476, il était le secrétaire du Duc de Savoie, Philibert Ier.
En 1448, il écrivit un roman de chevalerie, Philippe de Madien, qu’il dédia à la duchesse Anne de Lusignan (1418-1462). Dans ce livre, Philippe est le fils de Renaud, chassé de Macédoine par le roi de Grèce. Il s’était alors retiré en Afrique avec sa famille. Philippe médite alors la conquête de la Grèce afin de venger son père. Il s’entraîne lors des tournois jusqu’au jour où il reçoit tout l’équipement chevaleresque d’une dame inconnue. Il devient alors le chevalier à l’épervier blanc. Il n’oublie cependant pas son projet et entre en Grèce où il fera preuve de courage. Le roman s’inspire de celui d’Aimon de Varennes, Florimont.
Par la suite, il entreprit la rédaction de Chroniques de Savoie. Il adressa également, vers 1476, une supplique sous forme de questionnaire, à la duchesse Yolande, la fille de Charles VII et la veuve d’Amédée IX, père de Philibert. Il entendait ainsi recueillir des informations afin d’écrire l’histoire d’Amédée VIII. C’est ainsi que de romancier, Perrinet devint historien.