Depuis quelques années, l’auteure Bleuette Diot se consacre uniquement à la recherche historique et à la rédaction de la saga médiévale des « Yrmeline ». Avec Yrmeline ou le chant des pierres et Yrmeline et le château du Graal, elle signe les deux premiers tomes d’une épopée étourdissante où l’Histoire flirte avec le fantastique pour notre plus grand bonheur. Sous sa plume alerte et lyrique, mythes sumériens et légendes celtes dévoilent enfin un fond de vérité qui n’aura de cesse de surprendre ses lecteurs.
Laissez-vous embarquer dans une aventure vraiment hors du commun. Découvrez les méandres d’une incroyable histoire médiévale où mystère, ésotérisme, haine et passion se mêlent et s’intriquent afin de composer le premier opus d’un grand cycle romanesque. Une œuvre qui n’a pas fini de vous surprendre et de vous tenir en haleine.
Quatrième de couverture :
Le mystère de nos origines enfin révélé dans un palpitant thriller médiéval.
En nous conduisant vers un secret plusieurs fois millénaire, cette fresque flamboyante, émaillée de passions, de passages secrets, de sortilèges et de sombres machinations, pourraient bien nous ramener aux sources de l’humanité.
Le beau et fougueux chevalier allemand, Lanz von Malberg, ne rêve que d’une chose : intégrer l’ordre militaire et religieux des chevaliers teutoniques. Au cours de l’été 1338, il quitte Mayence et prend le premier navire en partance pour l’Estonie. Là, de terribles épreuves l’attendent mais Lanz n’en aimera pas moins ce pays farouche dont ni l’évangélisation ni la force des armes n’ont su réprimer l’âme irréductiblement païenne. Aux prises avec les sortilèges qui émanent de ces contrées mystérieuses, le jeune homme se verra rapidement confronter aux survivances d’un autre âge. Sous l’égide de la belle et sensuelle Yrmeline, commencera alors pour lui un éprouvant parcours initiatique dont il ne sortira pas indemne tant l’amour qu’il conçoit pour elle le dévore. D’où Yrmeline tient-elle ses effrayants pouvoirs ? Quelle étrange et dangereuse société secrète a réussi à infiltrer les rangs de l’ordre teutonique ? En tentant de démystifier le redoutable chef du Temple Noir, Lanz découvrira les vestiges d’une incroyable civilisation disparue et l’étonnant message que véhiculent les tablettes d’argile de l’antique Mésopotamie. Sans le savoir, le héros de cette aventure hors du commun pourrait bien déchaîner les forces incommensurables de notre très lointain passé. Mais, heureusement, le vaillant seigneur pourra compter sur l’aide de Petras, un astucieux petit garçon et celle d’un vieil érudit breton dont les connaissances sont pour le moins surprenantes, elles-aussi ! Au fil de ses tribulations, Lanz finira par découvrir le plus extraordinaire secret de tous les temps…
Original et bien documenté, ce premier tome d’une force rare saura tenir le lecteur en haleine jusqu’à la fin.
Mon avis :
Je viens de finir ce livre merveilleux qu’est Yrmeline ou le chant des pierres. Je persiste et je signe: Bleuette Diot joue dans la cour des grands. Ce livre est tout simplement passionnant, travaillé, construit. Bref, il est d’une richesse à couper le souffle. Les phrases sont ciselées, toutes construites avec une finesse incomparable. On apprend beaucoup. On sent que Bleuette Diot s’est largement documentée et la façon qu’elle a de nous transmettre ce savoir est digne d’un grand écrivain. Et que dire de son originalité ? Si Yrmeline est un roman historique mystérieux, il dépasse de très loin tous les autres romans du genre.
Je n’ai pas besoin, je pense, de dire que je l’ai tout simplement adoré et que je l’ai dégusté jusqu’à la dernière page. J’attends avec impatience le tome 2. Merci Bleuette pour ce grand et intense moment de lecture-plaisir.
Je vous le conseille vivement.
Extraits :
Si, au milieu du XIIIe siècle, une paix toute relative régnait alors en Terre Sainte, il n’en allait pas de même aux portes de l’Occident. Déferlant des steppes de l’Asie centrale, les Mongols avaient envahi la Russie. Pillées, incendiées, les cités assiégées avaient capitulé une à une. Ces démons surgis de l’enfer drainaient la mort dans leur sillage. Comme une marée humaine poussant devant elle sa clameur effroyable, les Tatars progressaient inexorablement provoquant partout une indicible terreur. Le 6 décembre 1240, ils incendiaient Kiev, « la mère de toutes les Russies » puis reprenaient leur marche dévastatrice en direction de l’Ouest. Ravageant tout sur leur passage, ils approchaient des marches de l’Europe à la vitesse de l’ouragan. Le monde chrétien était gravement menacé.
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Aucune puissance n’oserait défier ouvertement les dogmes de l’Église en apposant sur ses armes ou son sceau, une devise aussi explicitement hérétique. Le jeune homme en déduisait que ce ne pouvait être là qu’un contre-sceau secret. Un contre-sceau dont le sens caché derrière ses formules sibyllines avait probablement une valeur symbolique très particulière pour les membres d’une communauté occulte et hermétique. Lanz pensait à une congrégation ou une société secrète dont les portes ne devaient s’ouvrir qu’aux seuls initiés, et qui pour authentifier ses documents compromettants, s’entourait a fortiori d’infinies précautions. Pour cela, ses membres avaient vraisemblablement recours à des cachets infalsifiables, fondus dans le métal le plus rare et dont les devises relevaient quasiment du mot de passe.
Sans trop savoir ce qu’il redoutait au juste, Malberg hésitait à faire part de ses réflexions aux autres. Toute cette affaire sentait le soufre. Il le pressentait. Insensiblement, un sentiment d’angoisse s’insinua dans ses veines. Un bref instant, il fut sur le point de jeter le cachet métallique dans les profondeurs du lac. Mais sa curiosité piquée au vif retint son geste.
Quatrième de couverture :
La conspiration que tisse l’ordre sanguinaire du Temple Noir se resserre dangereusement autour des personnages. Pour avoir refusé de se plier aux exigences du Bellator Rex, Yrmeline voit rapidement son existence basculer dans la violence et la haine : sa mère, dame Ermengarde, est victime d’un mystérieux empoisonnement ; Dimitri, son ami d’enfance, est retrouvé sauvagement assassiné ; et, tandis que les premiers mouvements d’insurrection secouent le duché d’Estonie, son mentor, soupçonné d’avoir commandité la tuerie de Vandjala, est précipité au fond d’un cachot. Au pied du mur, Yrmeline n’hésitera pas à risquer sa propre vie pour tendre un piège mortel au séduisant prince Anshar. Mais saura-t-elle résister au charme diabolique de son pire ennemi ? Réussira-t-elle à vaincre le pouvoir qu’il exerce sur ses sens ?
Piégé en plein cauchemar lui-aussi, Lanz décide d’intégrer la conjuration de l’Aube, confrérie qui oppose une force bien inégale à celle du tout-puissant Temple Noir. Lors de sa visite au château de Grünewald, il aura le privilège de connaître les secrets scientifiques des Anunnaki. Mais comment aurait-il pu deviner le tour que prendrait son initiation ? Quels puissants sortilèges vont le propulser ainsi près de dix mille ans en arrière, au cœur de l’île mythique de Falias ? Les quatre îles du Nord du monde issues des légendes celtiques auraient-elles une réalité géologique, géographique et historique ? Pour messire Konwoïon et son nouveau disciple la quête du Graal ne fait que commencer…
Mon avis :
En refermant ce livre, voici la première phrase qui m’est venue à l’esprit : mais quand donc sera publié le troisième tome ? Peu de sagas historiques tiennent vraiment la route : essoufflement de l’histoire, personnages perdant de leur consistance… autant de points négatifs qui anéantissent très rapidement une série.
Mais là, il n’en est rien et cela montre à quel point Bleuette Diot a du talent. J’avais déjà énormément apprécié Yrmeline et le chant des pierres, que je trouvais particulièrement bien écrit, prenant, et, surtout, d’une originalité sans borne. Ce tome deux permet aux personnages de prendre de l’envol, d’avoir une autre consistance, une autre profondeur. On retrouve avec plaisir Lanz, en proie à ses doutes – et heureusement aidée par Lucrèce ; la belle, la sensuelle et mystérieuse Yrmeline, plus affirmée que jamais, démontrant un caractère bien trempée, et, surtout, une violence que l’on ne soupçonnait (presque) pas, n’hésitant pas à user de ses charmes, à s’avilir pour arriver à ses fins ; Ermengarde, subissant un sort… On l’aura compris, ce deuxième tome laisse la part belle à la noirceur, dans tous les sens du terme.
Ce qui est également intéressant, c’est que l’on apprend beaucoup. On voyage sans bouger de chez soi, entre légendes et fantastique. On est, une fois de plus, surpris par les retournements de situation. Rien ne se passe comme le lecteur croit l’avoir prévu. L’histoire est haletante, ne laissant aucun répit. Ce roman, passionnant, permet une projection dans ce monde oscillant entre réalité et fantastique, entre ombre et lumière.
Juste un mot : BRAVO !
Extrait :
Yrmeline frissonna nerveusement. Elle sentait encore peser sur elle le regard vindicatif du moine-médecin au moment où ce dernier avait passé la porte. Qu’elle fut ou non disculpée de toute tentative d’empoisonnement, aux yeux de Weinberg, la jeune femme n’en demeurait pas moins un dangereux esprit diabolique. La jeune femme poussa un long soupir. S’aliéner l’Église avant l’instruction du procès de messire Konwoïon risquait fort d’entraîner la perte du vieil apothicaire ! Sans parler des répercussions désastreuses qui en découleraient fatalement !
La voix douce et posée de sa sœur tira la jeune femme de ses considérations silencieuses.
« Vous est-il si pénible de lire cette lettre, ma mie ? Préférez-vous que je m’en charge ? »
Yrmeline lui adressa un sourire plein de gratitude mais déclina son offre. Elle n’ignorait pas que Ludolf-König von Weizau avait partie liée avec l’ordre Noir. Aussi ne pouvait-elle empêcher son imagination débridée d’échafauder les pires suppositions. Allons, assez tergiverser ! Se gourmanda-t-elle. Yrmeline s’approcha de la cheminée pour avoir davantage de lumière et d’un geste décidé décacheta le pli du Landmeister.
Le silence fut pesant dans la chambre tandis qu’elle prenait connaissance du billet, griffonné à la hâte sur un bout de parchemin. Inconsciemment, Clothilde et Aliénor retenaient leur souffle, s’efforçant de faire taire leur appréhension. Mais au moment où Yrmeline releva enfin la tête, une flambée de colère fit trembler la lettre entre ses mains.
« Par tous les saints ! Serait-il arrivé malheur à messire Konwoïon ? », s’écria Aliénor d’une voix blanche.
Les yeux étincelants de rage contenue, Yrmeline se contenta de lui tendre le pli, sans rien dire. Sa sœur s’en saisit aussitôt et lut à voix haute :
« Il ne tient qu’à vous de voir votre mère se rétablir au plus vite. Pour cela, retrouvez-moi après complies ! Empruntez l’escalier dérobé qui vous a permis de sortir du fort Lindanis en toute discrétion, ce matin. Un serviteur vous ouvrira la porte.
Le sort de dame Ermengarde est entre vos mains. Alors ne négligez pas mon conseil : venez sans faute ou vous porterez bientôt le deuil de votre mère ! »
Ne ratez pas l’interview donnée au site Lire ou mourir.
Suite à différents problèmes d’édition, les romans de Bleuette Diot sont parus sous le titre Sumerian Codex (3 tomes) sur Amazon.
D’autre part, elle publie également désormais des essais concernant les civilisations et leurs secrets.
Enfin, elle continue ses conférences et fait des émissions radio.

Pour une fois, la critique qui va suivre n’est pas la mienne mais celle de mon époux qui s’intéresse à tous ces thèmes alors que je suis cartésienne jusqu’à l’os ! Donc, rendons à César ce qui est à César…
Son avis :
« Histoires secrètes des Civilisations – De Göbekli Tepe à Sumer » se lit très aisément grâce à une écriture fluide et agréable. L’iconographie, bien dosée, permet d’illustrer le texte à bon escient.
On a envie d’approfondir, d’aller plus loin et surtout, de découvrir le prochain opus de ces Histoires secrètes des Civilisations.
Sur le fond, la théorie développée, audacieuse mais tout à fait plausible, m’a beaucoup intéressé et séduit. Ayant lu pas mal d’ouvrages de la série L’Aventure Mystérieuse, d’Erich Von Däniken, de Colin Wilson ou de Robert Charroux, j’y suis plutôt sensible.
Toutefois, le livre fait d’autant plus mouche qu’il apporte un vent de fraîcheur en s’appuyant sur les dernières découvertes scientifiques ou archéologiques.
Les OOPArt (Out of Place Artifact) sont assez nombreux de par le monde et leurs découvertes ne datent pas d’hier – voir, entre autre, à ce sujet, le travail de Charles Fort. Malheureusement, la science officielle a une certaine propension à les dissimuler ou les écarter. Néanmoins, comme disait Lénine, les faits sont têtus.
Cependant, certains sceptiques ou réfractaires à cette théorie pourront dire qu’elle fait écho au créationnisme, ce qui n’est aucunement le cas.
J’avoue que mes connaissances sur Nibiru sont faibles mais la lecture du livre m’a donné envie de me documenter à son sujet. D’ailleurs, à ce propos, ne pourrait-on pas voir un rapport entre Nibiru et le satellite « artificiel » Le Chevalier Noir ?
Voilà pour mes premières impressions de lecture. Je pense le relire prochainement après approfondissements et m’être replongé dans l’Histoire inconnue des hommes depuis cent mille ans ou Mes preuves.
Merci encore Bleuette et vivement la suite !!!
Extrait :
« Mais la plus mystérieuse énigme que pose le temple de Göbekli Tepe, reste encore l’étonnante analogie existant entre les diverses sculptures et les constellations. Cette similitude laisse envisager que le sanctuaire serait le tout premier observatoire astronomique du monde. De plus, pour certains chercheurs, cela ne fait aucun doute : nous pouvons voir dans chaque enceinte circulaire une sorte de calendrier organisé à la manière d’un cadran d’horloge, conçu pour calculer les lunaisons, les solstices, les équinoxes, les années solaires, etc. »
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