Le lundi, Martine, du blog Ecri’turbulente, propose un mot. Nous devons ensuite proposer une définition totalement farfelue et croyez-moi, notre imagination fonctionne bien dans ce cas !!! Je vais donc essayer, le lundi, de vous mettre ma définition fantaisiste.
En attendant, voici un petit florilège de ce que j’ai pu inventer :
Adjectif désuet datant, selon les historiens spécialistes du XIXe siècle, du Far-West. Dans la tribu Faispasbeau, Belette Rageuse et Bison Convulsé donnèrent naissance à un bébé particulièrement mou du tipi qu’ils appelèrent Cul Lent. En grandissant, l’enfant se remarqua par son côté rêveur. Sa particularité était de ne jamais accomplir les travaux quotidiens. Lorsqu’on lui demandait ce qu’il faisait, il répondait systématiquement : « Un truc ».
La formulation devint un « Indian joke » consistant à proposer « truc à Cul Lent » en guise de réponse à n’importe quelle question. Le terme est parvenu jusqu’à nous par les colons qui, ne comprenant pas bien l’indien et les voyant se taper sur le bidon à chaque renseignement demandé, l’ont transformé en « truculent » et lui ont donné la signification de « cocasse ».
Vient de la ville de Jargo, aujourd’hui disparue, dans l’ancienne Yougoslavie du Sud. Cette ville était si petite que personne n’arrivait à la trouver. Le voyageur arrivait généralement dans le village voisin et demandait son chemin :
– Jargo ?
– Nan !
Le terme a donc désigné le fait de se perdre géographiquement. L’explorateur Arun Tarzioff, dans son autobiographie intitulée «Paprika, mon Amour», l’utilise régulièrement. Ainsi, à la page 499, on peut trouver la phrase suivante : « J’étais épuisé. Je venais d’avaler des kilomètres de chemin pour trouver le Graal, Yargo, la ville où l’on n’arrive jamais, et je me retrouvais soudain au milieu de nulle part, jargonnant. Comment me défaire de ce pétrin ? »
Adjectif neutre provenant du Sicilien «Abracadabrantesco»
Selon l’histoire populaire, la belle Abraca, du clan des Tortellini, était tombée amoureuse du mafioso Dabrante, du clan des Farfalle. Mais Dabrante la considérait comme une nouille, criant sur tous les toits qu’elle n’était même pas bonne pour faire des spaghettis. Apprenant cela, Abraca, prise d’une fureur hystérique, décida de se venger. Elle concocta un plat à base de pâtes farcies, se rendit dans la demeure de sa victime et soudoya la cuisinière afin que cette dernière lui donne ce plat à manger. La domestique, légèrement fainéante sur les bords, vit là un moyen de pouvoir se reposer. Lorsque Dabrante se mit à table, il fut surpris de voir des pâtes farcies car on n’en mangeait pas dans son clan mais la cuisinière lui dit que c’était une recette d’une aïeule. Par respect pour la famille, il avala son plat en entier tant il était bon et tomba raide mort à la dernière bouchée. Le médecin mit cela sur le compte d’une trop grosse ingestion de nourriture mais on vit, à son enterrement, une belle jeune femme, en retrait, sourire.
Depuis, les deux prénoms ont été accolés pour former cet adjectif signifiant quelqu’un atteint de folie par sa soif de vengeance. Au fil du temps, le sens s’est amoindri pour ne plus garder que celui de folie.
Vocabulaire familier, expression très grossière venant du latin « anus grammus » signifiant « orifice pesant un gramme », soit « très petit ». Le terme, très insultant, pourrait être traduit ici, de façon polie, par « trou de balle ». On ne retrouve ce dernier que dans « Les Mémoires du Capitaine Haddock », page cinquante-douze : « Tintin était un anagramme, un bougre de petit cornichon, un mérinos mal peigné qui a tiré toute la couverture à lui. Personne ne se souvient de mon prénom, même pas cette anacoluthe de Castafiore ! »
Locution basée sur la contraction de deux termes latins, nonobus et tantus, désignant le fait de s’aviner méchamment. On retrouve cela dans La Guerre des Gaules de César : « nonobus tantus nihil non poteramus sin mustaceos eximere » (nous avions tellement bu que nous ne pouvions rien faire sans nous tirer les moustaches). Le néologisme sera employé par Rabelais dans l’épisode de l’Abbaye de Thélème, chapitre 52 de Gargantua : « Fais ce que voudra mais nonobstant soit » (Tu peux faire ce que tu veux à condition que tu sois bourré). Ce sens semble avoir disparu par la suite au profit d’un homonyme, certainement dû à la mauvaise compréhension d’un moine copiste traducteur.
Mouvement sectaire japonais dont les adeptes se nourrissent de soupe et adorent le dieu Soja. Les offrandes, appelées Tofu, doivent être placées tous les soirs au coucher du soleil dans un petit bol prévu à cet effet, le Saké. Le grand explorateur Jacques Chibrac en a fait mention dans son livre, « Le Japon, l’île secouée », page 42 : « j’admirais ces adeptes du misoneisme pouvant rester des heures devant leurs offrandes fleurant le poisson séché sans sourciller de la narine ».
Locution du milieu du XXe siècle, abondamment employée dans le monde du travail lors de la pause déjeuner. Il n’était pas rare, lorsque les travailleurs se rendaient à la cantine, d’entendre la question suivante : « Eh, y’a qui à la table ? “ Prononcée de plus en plus vite, la faim se faisant sentir, ainsi que l’impatience, l’expression s’est contractée en un seul mot, plus rapide.
Cet adjectif singulier masculin provient de la contraction de deux termes. Il a été repéré la première fois dans le texte de théâtre d’un dramaturge oublié, « Le sourd habitait à l’étage ». La réplique principale du personnage, Robert Delafeuille, était : « Léone, tu m’entends, hein ? » Le public a retenu le premier et le dernier mot, accentués par le jeu de l’acteur. Depuis, le terme a désigné quelqu’un de sourd, se répétant souvent.
A demain, donc, pour une nouvelle définition !
Cliquez sur les titres pour avoir accès aux définitions des copains. Et n’hésitez pas à venir jouer avec nous !!! Plus on est de fous…
j’adore! j’ai bien rigolé ce qui rare depuis quelques années un immense merci à toi pour avoir illuminer ma journée 🙂
truculent et abracadabrantesque (j’aime bien ce mot depuis le début !!!) : génial
misonéisme me plaît aussi beaucoup 🙂
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Ah, ça me fait bien plaisir !
Il y a des mots, comme misonéisme, que je ne connaissais même pas. Martine a le don de nous faire découvrir plein de trucs !
Grosses bises.
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tu as trouvé quelque chose pour le graveleux d’aujourd’hui ? moi juste au dernier moment et après la limite officielle….
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Oui mais c’est un truc vite fait… je manquais d’inspiration…
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oui, c’est pas toujours facile de démarrer !!
mais tu en as une belle collection ; je ne crois pas avoir participé aussi régulièrement 🙂
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Je ne suis pas du tout régulière, tout dépend de mon temps et de mon inspiration. Mais je ne pensais pas non plus avoir participé autant. Et comble du comble, je ne me souvenais même plus de certaines définitions, je rigole toute seule… La folie me guette !!! 😂😂😂
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Il y avait bien longtemps que je n’avais pas autant rigolé ! Je suis complètement fan !!
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Un grand merci Nina !
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J’adore… Je ne sais où tu peux trouver toute cette loufoquerie sérieuse ! Chapeau, bravo
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Pfffiou, j’ai une imagination débordante… parfois un peu trop ! 😂😂😂
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wouaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa
quelle imagination tu as et quel talent bravooooooooooooo c’est excellent tes définitions
il y a des mots que je ne connais pas du tout…..
belle journée à toi
bisous
patricia
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Un grand merci Pat !
Gros bisous 😘
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« Belette Rageuse » ??? Je dirais bien comme le Chirac que ça m’en touche une mais chez moi, ça a fait bouger l’autre tant je me suis bidonnée !! 😆
Je t’ai lu avec un sourire affiché sur ma bouille tant c’était drôle et bien imaginé. Tu as de la cul-ture, ça se sent, ça se lit.
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J’ai toujours adoré le terme belette. Donc ne te sens pas visée ! 😃 Merci pour le compliment !
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Mais merci de me citer ! 😀
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😂😂😂
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